Intervention à la Maison de la Francité
pour le lancement de DLF Bruxelles-Europe de Guillemette Mouren-Verret

Quelques actions de DLF

Cette présentation en cinq minutes est forcément succincte. J’invite donc les visiteurs à se rendre sur les pages du site qui concernent chacune des actions décrites ci-dessous ou à lire le rapport moral de l’assemblée générale du 2 avril 2005.

La revue est tirée en moyenne à 4 700 exemplaires. Elle est ouverte à tous les adhérents, ce qui signifie que 90 à 95 % des articles sont rédigés par ceux-ci. Un comité de lecture se réunit quatre ou cinq fois par trimestre pour choisir les textes, les corriger et les raccourcir... souvent. Nous avons une dizaine de correcteurs, dont trois correcteurs professionnels, mais tous bénévoles, comme notre dessinateur.
La revue comprend deux parties :
1) 62 pages de textes ;
2) 18 pages consacrées à la vie de l’association.
La partie « textes » est composée de quatre rubriques :
– Le français dans le monde. Une dizaine de pages sur l’état de la langue française dans tel ou tel pays. Les articles sont souvent optimistes et démontrent que le français est passionnément aimé sur tous les continents, comme le prouvent aussi les « Brèves » sur les manifestations passées ou à venir dans le monde entier.
– Les langues de l’Europe. Depuis cinq ans, trois ou quatre pages sont attribuées au plurilinguisme.
– Le français en France. C’est la rubrique la plus importante, car c’est celle qui amuse le plus grand nombre de lecteurs. Y sont traitées des questions de vocabulaire, de style et de grammaire, soit sérieusement, soit avec humour ou colère. Nous y plaçons quelques jeux, recommandons chaque trimestre deux ou trois sites internet et donnons des explications sur telle ou telle des actions menées en faveur de notre langue, nous y offrons enfin deux ou trois pages à une personnalité qui prouve ou a prouvé son attachement à la langue française.
Trois pages minimum sont consacrées aux nouvelles publications.

Quant aux 18 pages de la partie « association », elles sont destinées à rendre compte de toutes nos activités et actions :
Nouvelles des sections, courrier des lecteurs, mises au tableau d’honneur ou au pilori, échos annonçant les ouvrages publiés par les adhérents, les dictées et concours qu’ils organisent dans telle ou telle ville de France.
Parmi ces activités, les trois plus importantes sont :
– Le prix Richelieu, décerné chaque année à un journaliste (radio, télévision, presse écrite) qui prouve son amour de la langue française en la parlant le mieux possible et en n’hésitant pas à se corriger, ou en luttant pour sa survie : c’est pourquoi le prix Richelieu 2005 a été décerné à Michel Theys, rédacteur en chef de L’Européenne de Bruxelles. Ce prix, une médaille, est remis au cours d’une cérémonie à l’Institut de France et est soutenu par un grand éditeur. Cette année les éditions Le Robert.

– Deux concours de langue française :
1. Le Plumier d’or, depuis 1997, destiné aux élèves de 4e des collèges en France et dans les lycées français de l’étranger (près de 10 000 candidats y ont participé en 2004). Ce concours est soutenu par de nombreux mécènes, ce qui permet de doter les cinquante premiers de nombreux cadeaux (livres, cédéroms, jeux, stylos, etc.) et par la Marine nationale qui organise une très belle réception pour la remise des prix à l’hôtel de la Marine, place de la Concorde, et offre aux dix lauréats un séjour d’une semaine sur l’un de ses bâtiments.
2. La Plume d’or, créé en 2001, destiné aux étudiants des Alliances françaises dans le monde entier (en 2004, près de 3 000 candidats). Ce concours est subventionné par le Sénat, en la personne d’André Ferrand, sénateur représentant les Français établis hors de France. Les cadeaux (livres, dictionnaires, stylos...) sont adressés aux cent premiers. Le lauréat est invité à passer une semaine à Paris et une réception est organisée en son honneur, dans les salons de la résidence du président du Sénat.

En conclusion, nous cherchons sans cesse à créer de nouvelles activités pour faire connaître et aimer le français, et pour faire comprendre aux plus jeunes à quel point il est important de bien connaître sa langue pour s’ouvrir au monde et aimer celle des autres. Toutes les idées seront donc accueillies avec enthousiasme.
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