CONCOURS FRANCOPHONE PHILIPPE-SENGHOR 2008


Allocution de M. Alain JOYANDET, Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie
A l’occasion de la remise des prix de la 3ème édition du concours Philippe-Senghor, Paris, Hôtel de Montesquiou, le jeudi 26 juin 2008


"Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, Monsieur le représentant du secrétaire général de l’OIF, Mesdames et Messieurs, Chers enfants, chers amis francophones,
C’est avec un réel plaisir que je vous souhaite la bienvenue rue Monsieur, au siège de la coopération française et de la francophonie à l’occasion de cette 3ème édition du Prix Philippe-Senghor.
Quelle belle initiative, chère Colombe, d’honorer ainsi la mémoire de Philippe Senghor, fils défunt du regretté père fondateur de la Francophonie - je parle naturellement de l’immense Léopold Sedar Senghor.
Grâce à votre enthousiasme communicatif, vous avez su convaincre des centaines d’enseignants et d’enfants, originaires d’une vingtaine de pays francophones de participer activement à un concours d’écriture et de dessin, qui met en lumière la jeunesse francophone, sa créativité, son talent, son amour de la langue française, à travers l’écriture de textes qui parlent de vous, de vos pays, de vos propres histoires...
Des histoires commencées sur un continent et poursuivies sur un autre ; des mots de notre langue commune qui s’additionnent et expriment les fruits de vos imaginations fertiles ; des créations qui lient les générations et sont illustrées par les dessins d’enfants inspirés de leurs environnements quotidiens.
Ces textes sont autant d’instantanés de vie, de partage et de fraternité. L’expression même de la francophonie populaire que j’appelle de mes vœux. Permettez-moi, en votre nom à tous, de remercier ici tous ceux qui ont contribué à cette belle initiative, le cercle Philippe Senghor, bien sur, mais également les trois écrivains qui ont prêté leur plus belle plume, en créant pour les enfants des textes inédits qu’il leur revenait de prolonger. Un hommage donc tout particulier à Erik Orsenna, qui nous fait l’honneur et l’amitié d’être parmi nous, à Fatou Diome, ainsi qu’à Amin Maalouf.
En félicitant une fois encore les lauréats, je vous souhaite une très agréable soirée.

Vive la jeunesse francophone et vive la Francophonie !"