Défense de la langue française   
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AU PILORI !
N° 270 (4e trimestre 2018)
  • Nantes-Métropole et la Région Paysde- la-Loire viennent de créer une structure baptisée CREATIVE FACTORY. Son but est d’être « le Cluster des industries créatives et culturelles », si l’on en croit le site consacré à ce nouveau service. Dans un article d’Ouest-France, deux jeunes « community managers » de la « Creative factory » expliquent qu’ils veulent faciliter l’émergence de projets dans quatre domaines : « design, care, city et media ». Ainsi, l’installation d’un « foodtruck » est en projet. Un animateur de la communauté « creative city » annonce l’organisation d’un « workshop » de spécialistes. Pour finir, « la Creative factory imagine la ville de demain plus fun et plus connectée ». Nous ignorons si la ville de demain sera plus gaie, mais les défenseurs de la langue française de Nantes et de France sont bien tristes de constater un tel abandon de notre langue et une telle anglomanie.

  • Le 28 septembre, Libération titrait un de ses articles : « Une Ryder Cup française 100 % british ». En effet, même si le titre est un peu exagéré, cette épreuve de golf, qui s’est déroulée du 28 au 30 septembre 2018 sur le parcours de Saint-Quentin-en- Yvelines, a exclu en grande partie la langue française, au seul profit de l’anglais. Suivant Libération, la compétition était financée par la Fédération française de golf à hauteur de 40 millions d’euros et la sécurité était assurée par 650 policiers payés par les contribuables français. Malgré cela, la langue française a été bannie de nombreux affichages et documents, rédigés uniquement en anglais. Cette compétition, retransmise dans le monde entier, démontrait ainsi que la langue française est désormais une langue indigène et que l’anglais doit régner en maître.


  • Une société danoise, Donkey Republic, vient d’installer des centaines de bicyclettes en libre service à Paris. Nous supposons que, pour ce faire, il a fallu que cette société obtienne des autorisations de conformité aux lois françaises. Or, il semble avoir échappé à nos vigilants contrôleurs que les mentions portées sur ces vélos étaient uniquement en anglais, en infraction flagrante avec la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française. Nous avons saisi les services de la répression des fraudes (DDCCRF) de Paris.
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