Défense de la langue française   
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AU PILORI !
N° 272 (2e trimestre 2019)
  • Non contents de nous imposer les journées Black Friday au mois de novembre de chaque année, plusieurs grandes enseignes (FNAC, Darty, Cdiscount…) ont lancé deux campagnes commerciales complémentaires, en avril et en octobre. Le nom choisi pour ces opérations est French Days ! Ainsi, les Français sont sommés de sacrifier au dieu Consommation aux périodes indiquées en anglais par les grands prêtres du tiroir caisse.
    C’est insupportable ! Réagissons et refusons d’obtempérer à ces injonctions d’achat formulées en anglais. Boudons ces enseignes et faisons-le savoir dans les magasins qui affichent ces opérations. Nous possédons l’arme absolue contre ces mercantis fossoyeurs de notre langue : le pouvoir de ne pas acheter chez eux.

  • L’anglicisation se poursuit dans nos régions françaises. C’est au tour du Lot, un de nos départements français au caractère bien marqué, de succomber au mirage du modernisme prôné par les cabinets de communication américanisés. C’est ainsi que ces spécialistes de la communication moderne écrivent : « Oh my Lot ! », marque jeune et percutante qui traduit ce que les Lotois vivent chaque jour ici. L’anglicisme donne plus d’ampleur et de résonance au nom Lot.
    La langue française est donc vieillotte, ramollie et incapable de vanter les beautés du département et de parler de la fierté d’y vivre ou d’en être. Qu’en pensent donc ses habitants ?
    Qu’en penserait Léon Gambetta, l’enfant de Cahors ?

  • Le Collège de France, prestigieuse institution intellectuelle de notre pays, semblait être un temple de la langue française. Hélas, il est, lui aussi, profané par l’anglicisation rampante.
    Deux colloques étaient annoncés et présentés pour le mois de mai : Development and Regeneration: Same Mechanisms? Same Concepts? et From Germline Mutation to Speciation.
    Nous avons écrit à son administrateur, M. Alain Prochiantz, pour protester et demander une francisation du titre et du programme de ces colloques. Nous lui rappelions, à cet effet, les dispositions de la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française. À l’heure où nous bouclons la revue, nous n’avons pas encore reçu de réponse.

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