Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 201 ( octobre 2001 )
  • La marque Picard (produits surgelés) s'associe à un projet intitulé « Lire et faire lire » et utilise ses importants moyens de diffusion pour le promouvoir. Avec le patronage de cent grands écrivains, ce projet fait appel à la solidarité et au bénévolat des retraités, qui vont lire et faire lire des ouvrages aux élèves de CP, CE1 et CE2. Nous applaudissons cette initiative, qui doit améliorer la maîtrise de la langue française par nos enfants tout en leur faisant découvrir la beauté de la 1ittératurc et de notre langue.


  • Une de nos adhérentes, Mme Lebon, avait protesté auprès de la compagnie aérienne SAS pour l'absence d'annonces en français à Roissy CDG, lors d'un vol Paris-Copenhague. La direction parisienne de SAS a promptement répondu, le 6 juin 2001, en regrettant cette lacune et faisant part de son intervention auprès du personnc1 d'escale, auquel il a été rappelé de « veiller à la permanence de cet aspect essentiel du service ». Puissent les autres compagnies avoir les mêmes préoccupations.


  • Le journa1iste William Leymergie est 1'animateur de l'émission « Télématin » sur France 2, depuis de longues années. Il fut le premier lauréat du prix Richelieu en 1992.
    Nous notons avec plaisir qu'il reste toujours vigilant en ce qui concerne la 1angue française. Il n'hésite pas à reprendre gentiment ses collègues journalistes lorsqu'ils utilisent abusivement anglicismes et barbarismes inutiles. Nous lui confirmons avcc grand plaisir notre satisfecit et notre reconnaissance.


  • Dans un article du Figaro du 29 mars 2001, un journaliste (P.G.) remplace le plus souvent la mention anglaise « pay per view » par le néologisme officiel français paiement à la séance (5 fois contre 2, dont une citation). Quoi que puissent en dire les adversaires systématiques des commissions de terminologie et les persifleurs, cette apparition d'un néologisme témoigne de la possibilité de lutter contre l'invasion des termes anglo-saxons. Cela doit nous encourager à utiliser tous les néologismes avec détermination et à soutenir le travail des commissions de terminologie.


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