Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 209 (3e trimestre 2003)

  • En juillet 2002, l’association Le Droit de Comprendre* (DDC) avait envoyé une mise en garde à l’organisme régional Tourisme et Culture en Pays de Coutances (TCPC), pour défaut de présence d’une deuxième langue étrangère dans un document touristique rédigé en français et en anglais. Sans réponse, malgré une relance, le dossier avait été classé. Le 27 juin 2003, DDC a reçu une lettre de la directrice de cet organisme, rappelant la mise en garde de 2002, et accompagnée d’une nouvelle édition du document visé. Il est cette fois doté de textes en français, allemand et anglais. La directrice du TCPC confirme dans sa lettre qu’elle a non seulement voulu se mettre en conformité avec la loi, mais aussi qu’elle en a fait, de bonne grâce, la publicité autour d’elle.

  • Le Dr Claude Le Prestre, adhérent du sud de la France, avait écrit au présentateur de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, pour lui signaler une confusion qu’il avait faite en utilisant le mot « impétrant » à la place de candidat. M. Poivre d’Arvor a répondu personnellement et précisément sur ce point, en marquant son accord avec la remarque qui lui avait été faite. Nous aimerions que tous les journalistes à qui nous écrivons aient la même humilité et la même élégance.

  • Peter Müller, chef du gouvernement du Land de la Sarre (région allemande, frontalière avec la France) a annoncé le 6 mai 2003 que le français serait désormais la deuxième langue de son administration. Les formulaires et documents officiels seront dorénavant imprimés en allemand et en français. Son objectif est d’encourager le bilinguisme. Voilà une bonne nouvelle pour la place du français hors de nos frontières et pour le multilinguisme. Il faudrait que toutes les régions frontalières françaises adoptent une position analogue d’emploi et de valorisation des langues nationales de leurs voisins.
Marceau DÉCHAMPS
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