Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
  • Il n’est pas courant qu’un amuseur public mette la langue française en valeur ou qu’il la défende. On n’a pas tous les jours un Raymond Devos à faire monter sur les planches. Pourtant, sous le titre « On ne badine pas avec la langue française », l’hebdomadaire Télérama du 30 mars 2005 présente le spectacle d’un jeune humoriste d’origine marocaine, Gad Elmaleh, qui semble avoir un solide attachement à notre langue. On y apprend que, délaissant un « langage pittoresque et savoureux, mi-Sentier, mi-cités », auquel on pouvait s’attendre, « Gad Elmaleh […] défend davantage la langue de Racine que celle de Joey Starr » et qu’« Il faut le voir se moquer avec une souveraine élégance de certaines expressions incompréhensibles du rap, des approximations des SMS ou de la pauvreté des textes de bien des chansons made in France… ». Bravo donc à ce jeune artiste auquel nous avons fait parvenir nos encouragements.


  • Dans la revue Centraliens de mars 2005, un article relate la création de l’École centrale de Pékin – école d’ingénieurs sino-française de Beihang. Cette création s’accompagnera d’échanges d’étudiants entre les écoles françaises et chinoises et on peut facilement en imaginer tout l’intérêt pour nos deux pays. Mais ce qui est le plus remarquable, pour ce qui nous concerne, est que l’école chinoise comportera un cycle de classes préparatoires comprenant une année de formation linguistique intensive et que la langue d’enseignement passera progressivement du chinois au français. Alors que tant de grands établissements d’enseignement français sacrifient notre langue à l’anglais, sans se soucier des autres langues étrangères, une telle nouvelle nous ravit. Ajoutons que les échanges ainsi établis permettront de donner à des ingénieurs français une connaissance de la langue et de la culture chinoises qui sera très utile dans le monde de demain.


  • D’après un article paru sur le site www.Cyberpress.ca, le 22 avril 2005, sous la plume du journaliste québécois François Berger, la dernière enquête sur l’utilisation d’internet au Québec montre que la navigation en anglais sur la Toile perd du terrain au profit du français. Désormais, les deux tiers des quatre millions d’internautes québécois consultent d’abord des sites en français. La perte d’influence de l’anglais sur la Toile est manifeste partout dans le monde, même si cette langue y demeure dominante. Le tiers des quelque 800 millions de personnes qui fréquentent aujourd’hui la Toile est anglophone. Mais celles qui parlent chinois (un internaute sur sept) espagnol ou français (au sixième rang, avec 38 millions d’internautes) sont en progression rapide, de même que les internautes de langues slaves, comme le russe. En fait, l’expansion rapide d’internet dans le monde s’accompagne de l’affirmation des langues nationales. En tout cas, la Toile permet à des langues menacées comme le quechua et le yiddish de se maintenir en vie et cela enchante les membres de DLF, qui se battent aussi pour la préservation de la diversité linguistique.


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