Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
  • Nous citons souvent en exemple le magnifique combat que mènent les Québécois pour la préservation de la langue française. Une nouvelle affaire vient illustrer la réussite de cet engagement. La compagnie ESSO avait entrepris de changer le nom de ses cinquante-cinq boutiques de stations-services (dépanneurs, en québécois) réparties dans la province. L’ancien nom Marchés express devait être remplacé par « On the Run », comme partout ailleurs au Canada et aux États-Unis.
    Une réaction importante de la population, orchestrée par l’association Impératif français, a fait reculer la direction d’ESSO, qui a déclaré, par la voix de son porte-parole régional, Robert Thiberge : « Après avoir écouté les commentaires de nos clients, nous avons conclu que ce n’était pas la peine de convertir les Marchés express en bannières On the Run. »
    Bravo à nos cousins pour ce beau succès, qui ainsi nous encourage.


  • Pour une fois, nous devons applaudir les État-Unis dans le domaine linguistique.
    D’après Le Monde du 27 janvier 2007, « l’armée américaine en Irak expérimente un logiciel révolutionnaire permettant la traduction orale et simultanée de l’anglais vers l’arabe. […] L’utilisateur parle dans un micro relié à un ordinateur, lequel reconnaît la phrase, la traduit puis la prononce en arabe. […] L’utilisation de ce type de logiciel reste pour l’heure expérimentale. Mais la maîtrise des langues par machines interposées, qui relevait jusqu’à présent de la science-fiction, paraît désormais de l’ordre du possible. » On imagine ce que pourrait être une communication internationale avec de tels moyens techniques.
    L’obligation d’utiliser la lingua franca anglaise n’existerait plus, au moins au niveau des échanges internationaux, qui favorisent actuellement l’usage d’un « globish » élémentaire. C’est tout un espace qui serait ouvert aux non-anglophones et qui redonnerait un peu d’air à la diversité linguistique.


  • Nous devons souvent déplorer l’utilisation de termes anglais dans les revues d’informatique, alors que des termes français existent ou sont proposés par les commissions de terminologie et de néologie. Nous faisions fréquemment ce reproche à la rédaction de Micro Hebdo, hebdomadaire très connu dans le monde de l’informatique familiale. C’est pourquoi nous avons été agréablement surpris en lisant, dans un numéro de janvier 2007, un article consacré à la publicité de néologismes proposés pour remplacer des termes anglais en vogue. Dans un numéro suivant, nous avons vu apparaître un de ces néologismes sous la plume des rédacteurs. Félicitations à la rédaction de Micro Hebdo, qui a bien pris en compte l’attente de ses lecteurs, agacés par la profusion de termes anglais et l’abandon de la langue française.

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