Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
  • Il ne faut pas désespérer des médias. Une de nos adhérentes, Jocelyne Jousselin, des Hauts-de-Seine, avait interpellé, par courriel, l’animatrice de Radio Nostalgie, Léa Margot, pour lui signaler que sa formulation « produit vaisselle » était incorrecte et qu’il fallait ajouter la préposition à entre les deux noms.
    Léa Margot lui a gentiment répondu par le même moyen, en faisant amende honorable par cette phrase : « Je suis tout à fait d’accord avec vos propos, les personnes qui sont écoutées par une multitude d’auditeurs se devraient de donner l’exemple d’un français correct. »
    Nos compliments aux deux actrices de cet épisode édifiant sur les possibilités d’actions des militants et l’accueil favorable qu’elles peuvent recevoir quand elles sont mesurées et courtoises.


  • Nous ne nous réjouissons pas des conflits ou des contentieux qui opposent les salariés à leurs dirigeants en matière d’emploi de la langue française. Nous préférons tous que l’harmonie règne dans les entreprises et que les revendications dans ce domaine soient entendues, négociées et trouvent une heureuse conclusion. Mais, quand les hostilités sont ouvertes nous ne pouvons que prendre parti pour ceux qui défendent notre langue. Ainsi nous applaudissons la décision du tribunal de Nanterre (27 avril 2007) qui a donné raison au syndicat CFTC de l’entreprise Europ Assistance. Les représentants du personnel demandaient que des logiciels et des notices, délivrés en anglais, soient traduits en français. Sous astreinte de 5 000 € par jour, l’entreprise devra donner satisfaction à la demande des salariés. Bravo à la loi, bravo à la justice, bravo aux salariés et à leurs représentants.


  • Les débats, lors de l’élection présidentielle, n’ont pas fait une grande place à la question de la défense et de la promotion de la langue française. Seules quelques mentions au détour d’un programme ou d’un discours nous ont permis de garder un espoir sur la possibilité de faire avancer notre cause auprès du prochain gouvernement. Nous avons eu cependant la satisfaction de lire dans des magazines des articles remarquables écrits par des personnalités de sensibilités politiques différentes.
    Ainsi, Claude Imbert, directeur et fondateur du magazine Le Point, écrivait dans sa chronique du 18 février 2007 intitulée « Les mots pour le dire » : « La langue est le signe principal d’une nationalité. [...] La langue, chef-d’œuvre inconscient de la conscience nationale. [...] Il n’est pas aujourd’hui de plus grande cause française que celle de sa langue. »
    De son côté, Georges Sarre, premier secrétaire du Mouvement républicain et citoyen, signait le 23 février 2007 un article intitulé « Langue française, fait social », dans le magazine Valeurs actuelles, contenant les mentions suivantes : « La primauté de notre langue sur le sol national ne peut être négociée.[...] Le français est un instrument d’intégration, de cohésion sociale comme de rayonnement international.[...] Nous devons engager une vigoureuse action pour soutenir l’usage du français dans les instances internationales. » Nous leur sommes reconnaissants de se rejoindre sur cette cause nationale et de confirmer ainsi la légitimé de notre engagement militant.

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