Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
  • Deux témoignages convergents nous font porter un regard plus positif sur l'internationalisation des échanges, souvent synonyme de développement hégémonique de l'anglais.
    Jean-Michel Tivoly, adhérent de Savoie, et Claire Goyer, coprésidente de la délégation DLF de Bruxelles, voyagent fréquemment aux États-Unis. Ils ont pu constater, chacun de leur côté, une évolution favorable du statut de la langue française. Les accords ALENA (accords commerciaux entre le Canada, les États-Unis et le Mexique) ont été à l'origine de l'apparition progressive du français et de l'espagnol sur les affichages dans les aéroports et sur les étiquetages accompagnant les produits exposés dans les grandes chaînes de distribution américaines. On peut voir là un heureux effet des exigences linguistiques des Québécois pendant les négociations de l'ALENA. Grâce à cela, le français gagne en diffusion aux États-Unis et nous pouvons espérer qu'il en est ou qu'il en sera bientôt de même au Mexique.

  • M. Cristian Preda est professeur et doyen de la faculté de sciences politiques de Bucarest. Il est également secrétaire d'État pour la francophonie dans le gouvernement roumain. Il a accordé, le 5 novembre, une entrevue à lepetitjournal.com, journal de la Toile des Français et francophones de l'étranger. Il a ainsi donné quelques explications sur le projet de programme Eugène-Ionesco qui sera lancé par le gouvernement roumain. Il s'agit de la création d'une université francophone de l'Europe centrale et orientale. Il est ainsi prévu, d'offrir chaque année des bourses d'études pour des périodes de 3 à 10 mois à des étudiants de pays francophones, majoritairement africains. « Je suis parti de l'idée simple que la Roumanie est un pays qui a beaucoup profité de la francophonie et qu'il fallait renoncer à n'être que bénéficiaire. » Cette belle déclaration de reconnaissance est chargée d'espoir car elle marque peut-être la naissance d'un nouveau pôle de rayonnement de la francophonie.

  • L'association Le Droit de Comprendre (DDC) poursuit inlassablement son travail militant pour faire appliquer la loi relative à l'emploi de la langue française. Si certaines infractions doivent malheureusement se terminer devant un tribunal, il existe heureusement des échanges plus constructifs. Ainsi, le secrétaire général de DDC, Marc Favre d'Échallens, avait interpellé M. Pierre Mongin, président directeur général de la RATP, pour lui signaler des cas illicites de traduction uniquement en anglais alors que la loi exige un minimum de deux langues étrangères si traduction il y a. Il a reçu en retour une longue lettre dans laquelle M. Mongin reconnaît le bien-fondé de l'intervention de DDC et rappelle les objectifs de la RATP en matière d'affichage multilingue. Il précise ainsi que les « panneaux servant de support (jalonnement et règles d'utilisation/consignes de sécurité) sont élaborés en trois langues au minimum, voire cinq. De même, nombre d'annonces sonores sont diffusées en trois langues minimum ». Nous ne devons pas baisser la garde mais il est agréable de noter des signes évidents de bonne volonté en faveur du multilinguisme.

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