Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 238 (4e trimestre 2010)
  • Le 2 novembre, cinq questions relatives à la langue française et à la francophonie ont été posées au gouvernement par les députés Remiller, Morel-à-L’Huissier, Mallié, Dufaut et Bourg-Broc. Certains de ces députés sont des alliés de longue date à notre cause. Nous constatons avec plaisir que ces questions émanent d’élus de partis différents. Nous n’avons pas encore connaissance des réponses des ministres interpellés, mais nous ne fondons pas d’espoirs inconsidérés sur l’ampleur des mesures qui pourront être prises. Il faut toutefois être très satisfait de constater que certains de nos élus maintiennent leur vigilance et sont ou seront réceptifs à nos préoccupations. Cela nous encourage.


  • Plusieurs quotidiens régionaux et nationaux ont rapporté la mise en place de cours de rattrapage d’orthographe dans les universités. Le constat a enfin été fait que le niveau de maîtrise du français était incompatible avec la délivrance des diplômes universitaires ou de grandes écoles. Les exemples sont donnés de cours organisés ici et là. Ainsi, 19 universités sur 84 (cf. Paris-Normandie du 17 octobre) ont mis en place des cours de remise à niveau. Un tiers des nouveaux inscrits de la filière littéraire de la faculté de Rouen ont besoin de soutien ! Cette information aurait pu figurer dans le « Tableau d’horreurs », mais nous n’en voulons retenir que la prise de conscience par les responsables universitaires et les mesures d’endiguement qui ont commencé à être mises en oeuvre. Comme il faudra bien remonter à l’origine de ce désastre, nous pouvons croire qu’on arrivera à la source et que l’enseignement du français, dès les petites classes, retrouvera la priorité qu’on lui a retirée.


  • L’agence parisienne de la compagnie de transport aérien Korean Air avait remis un imprimé à remplir par un voyageur français handicapé, avant un voyage. Cet imprimé était rédigé en anglais et aucune version française n’existait. Ce voyageur a saisi l’association Le Droit de comprendre (DDC) – association que nous finançons et administrons en partie – qui a saisi à son tour la Direction générale de l’aviation civile. La réponse en retour a donné raison à DDC et a indiqué qu’une mise en demeure avait été adressée à Korean Air pour qu’elle se mette en conformité avec la loi du 4 aoùt 1994. Bravo à DDC.


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