Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 241 (3e trimestre 2011)
  • Le Figaro du 29 juin 2011 nous apprend que « le niveau des élèves du primaire progresse en français » et que « Luc Chatel [ministre de l’Éducation nationale, NDLR] se félicite de l’amélioration des évaluations en CE1 et CM2 ». Ne boudons pas notre plaisir même si les progrès observés (de 47 % à 51 % d’élèves ayant des acquis très solides en français) peuvent nous paraître encore très insuffisants. À noter que l’évaluation en mathématiques a fait également apparaître un progrès. Cela tend à confirmer le lien qui existe entre la maîtrise de la langue et la compréhension des concepts et des raisonnements mathématiques.


  • Nos compliments à Yvette (Nancy), rédactrice anonyme d’un courrier des lecteurs dans le magazine ELLE. Après avoir déploré l’emploi de nombreux termes anglais qui émaillent la publicité trouvée dans les pages de ce magazine, elle conclut avec humour : « Je vais revoir mes cours d’anglais, of course1 ! Je ne serai jamais une “fashionista woman”2... car je suis une old3 mamy de 74 ans. » Nos compliments également au magazine ELLE qui a accepté de publier cette critique.


  • Nous avons été informés de l’organisation d’un congrès de l’International Society for cultural History (ISCH) à Lunéville. M. Bronislaw Geremek, directeur de l’Institut d’histoire culturelle européenne, et le professeur Didier Francfort de l’université de Nancy, organisateur du colloque, inquiets de la portion congrue laissée au français, recherchent des fonds en utilisant l’argumentaire suivant : « Ce symposium interdisciplinaire se proposera notamment de replacer la francophonie au coeur de son programme en offrant des dispositifs de traduction simultanée, de sorte que l’exécution du français dans la vie internationale permette, à parité avec l’anglais, de se maintenir comme outil de réflexion scientifique. » Nous ignorons à ce jour si le professeur Francfort a pu obtenir les fonds recherchés, mais nous l’encourageons et nous nous réjouissons de sa démarche en faveur de la langue française.


  • Par un arrêt daté du 29 juin 2011, la Cour de cassation a jugé, pour la première fois, que des objectifs commerciaux rédigés en anglais ne pouvaient être proposés aux salariés, même si ces derniers maîtrisent parfaitement la langue anglaise. Ce jugement constitue un succès marquant dans l’application de la loi du 4 août1994 (loi Toubon).


  • 1. « bien sûr ».
    2. « femme à la mode ».
    3. « vieille ».

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