Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 254 (4e trimestre 2014)
  • Albertine, la librairie française des services culturels de l’ambassade de France, a ouvert ses portes le 27 septembre 2014 à New-York.
    L’offre porte sur des livres en français, mais aussi sur des ouvrages d’auteurs français traduits en américain. En France, l’offre en librairie de livres étrangers est d’environ 50 % ; aux États-Unis, l’offre de livres étrangers est de… 3 % ! Il y a du retard à rattraper !
    Des sociétés privées françaises se sont associées à ce projet : Le Monde, Lalique, Pommery. Voilà un bon point à porter au crédit du ministère des Affaires étrangères.

  • Le Figaro (29 septembre) nous apprend que « le français a le vent en poupe ». Après l’anglais, c’est la deuxième langue la plus étudiée au sein de l’Union européenne. Son apprentissage progresse. Naturellement, parmi ces collégiens étrangers qui apprennent le français, certains viendront faire leurs études en France. Craignons qu’ils soient désagréablement surpris et déçus quand on leur apprendra que, chez nous, les études supérieures se font de plus en plus... en anglais !

  • En juillet, la délégation DLF de Touraine était intervenue auprès du restaurant LEFFE de la gare de Tours pour l’inscription « The Happy hours », suivie des tarifs préférentiels, apposée sur sa vitrine.
    Elle a eu l’heureuse surprise de mesurer l’efficacité de cette intervention. Quelques jours après, la mention en anglais avait été remplacée par la mention bien française « À la bonne heure : 50 % de réduction sur toute boisson, alcoolisée ou non ». Bravo à la délégation et au restaurant LEFFE, qui a positivement traduit la démarche de nos amis tourangeaux.

  • Claude Faisandier, adhérent de Versailles, avait écrit à Mme Hidalgo, maire de Paris, pour protester contre le pavoisement des Champs-Élysées avec des drapeaux portant la mention « Paris Design Week ». Il a eu l’heureuse surprise de recevoir une réponse personnalisée du cabinet du maire, en la personne de la conseillère Culture, qui a promis de faire suivre la réclamation à la directrice de communication concernée par cette manifestation. Il n’y avait aucun regret ou engagement dans cette réponse, mais c’était la preuve que la lettre avait bien été lue. C’est la répétition de ces interventions ponctuelles des militants qui fait progresser la prise de conscience de nos élus des dangers qui menacent notre langue et leur fait connaître la réprobation des citoyens.
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