Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 260 (2e trimestre 2016)
  • Ces derniers temps, nous avons enregistré une mobilisation de plusieurs médias importants en faveur de la langue française.
    • C’est d’abord Le Figaro, qui, dans son magazine hebdomadaire et son quotidien, fait une publicité pour ce manuel 100 anglicismes à ne plus jamais utiliser. La présentation est très claire : « Les fossoyeurs de la langue de Molière boostent au lieu de dynamiser, checkent là où il conviendrait de vérifier, privilégient le challenge au défi, décrètent glamour ce qui n’est que charmant et trouvent fun ce qui est drôle. Le danger est bien réel, protégeons notre si belle langue ! » Nous ne disons pas autrement !
    Le Point n’est pas en reste qui sort un numéro spécial de son magazine sous le titre « Langue française, arrêtez le massacre ! ». À la fois informatifs, didactiques, militants, les articles pourraient avoir été écrits, pour le fond et la forme, par des auteurs de DLF, ce qui n’est pas le moindre des compliments.
    Le Parisien enfin, dans son numéro du 16 mars, publiait un article intitulé « On parle tous franglish. ». Sans être engagé, il a au moins le mérite d’attirer l’attention du lecteur sur l’abus de termes anglais, alors qu’il existe des mots bien français.
    • C’est d’ailleurs la démarche de Nicole Lemoine, fidèle adhérente de DLF et présidente de la délégation de Lyon. Elle a pu intervenir dans un journal local, le 13 avril, pour dénoncer l’emploi du terme aquabiking alors qu’on pourrait dire, comme elle le suggère, pédalage aquatique ou vélo dans l’eau.


  • Une initiative de notre administration publique est à mettre à l’honneur. Sur l’impulsion du Conseil d’orientation et de l’édition publique et de l’information administrative (COEPIA), a été lancé le Prix du langage clair dans le service public. Ce concours a été relayé par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF). Gageons que ses effets seront positifs et perceptibles pour les usagers des services publics.


  • Le député Jacques Myard, dont on connaît déjà l’engagement en faveur de la langue française, a posé une question écrite à la ministre de la Culture et de la Communication à propos du respect de notre langue par les organisateurs du championnat de Formule E qui se tenait à Paris le 23 avril. Il avait en effet constaté que des panneaux accrochés aux barrières de sécurité, sur l’esplanade des Invalides, portaient des indications en anglais sans traduction en français. Nous attendons avec lui la réponse qui lui sera donnée.
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