Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 265 (3e trimestre 2017)
  • Michel Serres, philosophe et académicien, s’est souvent exprimé publiquement pour défendre la langue française. « Il est ridicule, déclarait-il récemment, de constater qu’il y a plus de mots anglais aujourd’hui dans les rues de Paris [...] que de mots allemands pendant l’Occupation. »
    Dernièrement, lors de l’émission « Le sens de l’info » qu’il anime sur France Info, il a de nouveau lancé une protestation véhémente contre l’invasion de l’anglais dans la vie de tous les jours. Il a invité tous les auditeurs à bouder les produits et les boutiques qui s’affublent de noms anglais. Gardons en mémoire cette recommandation pour l’appliquer le plus souvent possible.

  • Les édiles de Duclair (4 500 hab.) en Seine-Maritime, ignorant des dispositions de la loi du 4 août 1994, relative à l’emploi de la langue française, avaient laissé s’implanter des panneaux indicateurs traduits uniquement en anglais. Après un rappel amiable, fort bien accueilli, les panneaux ont été progressivement dotés d’une deuxième langue étrangère, en l’occurrence l’allemand. Cela aura le double effet positif de se mettre en conformité avec la loi et d’honorer les Allemands de la ville jumelle.

  • L’affichage de promotion de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024 a évolué. On ne voit quasiment plus le révoltant « Made for sharing » (voir « Tableau d’horreurs », dans DLF, no 263). Le « Venez partager », qui s’affiche désormais presque partout, est bien français. Nous pouvons tirer quelque gloire de ce résultat. La mobilisation de nos associations de défense de la langue française, ajoutée aux réactions de quelques personnalités médiatiques, ont certainement fait prendre conscience aux responsables du comité de candidature qu’ils avaient fait une erreur.
    Pour poursuivre notre action positivement, Jean-Marc Schroeder, administrateur de DLF, est engagé avec le comité de candidature pour établir une Charte de l’emploi de la langue française pendant les Jeux. Épaulé par notre vice-président Jean Pruvost, et d’autres personnalités favorables à la francophonie, il a établi des contacts au sein de ce comité et proposé un texte qui sera cosigné par le comité et par DLF. Il recensera les bonnes pratiques à respecter concernant l’usage du français au sein du CIO pendant la période précédant les Jeux, pendant la durée des Jeux, et pendant la phase succédant aux Jeux pour une durée à déterminer.

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