Défense de la langue française   
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DLF, n° 258


Oh là là ces Français ! Du pire au meilleur, comment le monde parle de nous La librairie Vuibert, 2015, 192 p., 16,90 €.
Au cours du récit que Marie Treps nous offre de l’image du Français à l’étranger, se trouve un sondage révélateur de notre mégalomanie : un tiers des Français croit encore que le soleil tourne autour de la terre, les deux autres tiers sont persuadés que le soleil tourne autour de la France ! Ne rions pas de cette blague perfide car nous pouvons arguer de circonstances atténuantes.

C’est que nous avons été trop gâtés par un passé glorieux qui a pour noms le Grand Siècle, les Lumières, la Grande Nation. Dans l’un de ses ouvrages, intitulé Quand l’Europe parlait français, Marc Fumaroli écrit : « La France du XVIIIe siècle et sa langue étaient tout simplement contagieuses et irrésistibles, parce que leur image était celle du peu de bonheur et d’intelligence dont les hommes sont capables au cours de leur bref passage dans la vallée de larmes terrestre. »

Comment est-il possible de se remettre d’un tel rayonnement, lorsque l’astre décline ? D’autant que, si le monde continue à parler de nous (mais hélas, plus dans notre langue), il n’est pas avare de ses critiques. Marie Treps nous avertit que les Français sont perçus « comme des conquérants arrogants, des combattants pleutres, des politiciens inconséquents » ; nous passons aussi pour avoir « un sentiment nombriliste de notre histoire, un goût immodéré pour les honneurs et le tralala ». Pire encore, nous prétendons régenter le monde sans rien y comprendre !

Disons que le portrait-robot de nos concitoyens hors de l’Hexagone n’est pas flatteur. L’auteure en détaille quelques traits dans le chapitre des « Bizarreries françaises », liste non exhaustive de nos petits et grands travers. Par exemple, donner la priorité au parfum sur la douche, cultiver une certaine paresse (ah là là ! les 35 heures, les grèves), râler, rouspéter, resquiller, bâcler le travail, et j’en passe. Nos défauts sont même exportés dans certains lexiques européens.

Ainsi du bordell norvégien, un immense désordre ; du buffon polonais, fanfaron ridicule. Mais il y a pire : le parastist roumain, un parachuté, politicien pistonné ; le Frouze, exilé de l’ISF et réfugié en Suisse romande ; le SDF en Belgique, un sans domicile fiscal, se nomme aussi transquillon, il a reformé une communauté francophone arrogante et convaincue de la supériorité de sa culture. Un peu comme au Club Med, ces petites France à l’étranger où l’on est certain de pouvoir manger comme chez soi, sans faire d’effort pour parler une langue étrangère (domaine où nous n’excellons pas) ! Tout cela est sévère, même si le ton est toujours plaisant.

Alors, peut-être serait-il judicieux de commencer notre lecture par le dernier chapitre, « De beaux restes ». En effet, nous y découvrons les traces de ce « désir de France » qui a saisi l’Europe puis le monde, des siècles durant. Quand notre influence a commencé à faiblir, dans les années 1870, la création de l’Alliance française en 1883 a instauré l’expansion de la culture à la façon d’une arme pacifique. Dès lors, réjouissons-nous plutôt que la langue et la littérature aient gagné la partie sur les canons ; que la gastronomie et les vins fins, la mode et l’ivresse du champagne continuent de faire résonner notre délicieuse petite musique française. Monika Romani

50 QUESTIONS AUTOUR DU FRANÇAIS, de Jean-Joseph Julaud First Editions, « Un jour, une question », 2015, 224 p., 14,95 €
« La langue française a de ces coquetteries », nous avertit Jean-Joseph Julaud. C’est pourquoi il vient examiner si nous sommes au niveau des subtilités et perversités de la grammaire, de l’orthographe et de la phonétique (dit-on « une douzaine d’ “euf” » ou « une douzaine d’ “eu” » ?). Crayon en main, cochons une case ou l’autre, la réponse est au verso. Mais ne craignons pas d’être « nuls », nous allons progresser, car le maître nous explique patiemment d’où vient l’erreur. Quelques rudiments de grec et de latin, un peu de bon sens cartésien et la lecture des classiques peuvent mener à l’excellence. Certaines questions sèment le doute : écrit-on « autant pour moi » ou « au temps pour moi » ? Et que signifie exactement Carpe diem ? Sommes-nous assurés de placer correctement ces maudits accents circonflexes qui peuvent changer totalement le sens d’un mot (tâche ou tache, jeune ou jeûne, roder ou rôder, etc.) ? Maîtrisons-nous l’usage des prépositions, alors que l’on entend à tout bout de champ cette regrettable inflation de sur (« je travaille sur Paris, j’arrive sur Lyon ») ? Pouvons-nous distinguer un barbarisme d’un solécisme, une métaphore d’une métonymie? Lorsque Racine écrit : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? », utilise-t-il une assonance ou une allitération ? En prenant un kleenex, se sert-on d’une antonomase ou d’une synecdoque ? Et nous rappelons-nous les ultimes paroles, devant la mort, prononcées par quelques auteurs tels Montaigne, Rabelais, Kafka, Boris Vian et d’autres ? Ne pas manquer de lire ce chapitre qui est très divertissant ! Monika Romani

LA GUITARE « PROFUSIONS D'HARMONIES... CONTRE MON VENTRE, DANS MES BRAS », de Jean Pruvost Honoré Champion, « Champion les mots », 2015, 144 p., 9,90 €
Encore un sujet qui a de quoi inspirer notre amoureux des dictionnaires (rappelons qu’il en possède plus de 10 000). Ah, la guitare, dont le nom nous viendrait probablement du sanscrit et du persan, en passant par le grec, l’arabe et l’espagnol. Classique ou électrique... flamenco, hawaïenne, à cordes pincées ou grattées... avec un plectre, un médiator, un onglet, un ampli, un capteur... la guitare est à elle seule tout un univers. Et les citations ne manquent pas pour la célébrer partout en ce monde ; dans les tavernes comme dans les salles de concert et au coin des rues. Qui a dit : « Les guitares bourdonnaient sourdement comme des abeilles »1 « Dans les favellas, où une population de noirs [...] inventaient sur la guitare ces mélodies alertes... »2 « D’où vient cette aubade câline, où se mêle un pizzicato de guitare et de mandoline? »3 « Ma guitare est chauve de trois de ses cordes. »4 Et ainsi de suite... Index, bibliographie et nombreuses illustrations anciennes. Nicole Vallée
1. Théophile Gautier. 2. Claude Lévi-Strauss. 3. Jean Moréas. 4. Alfred de Musset.

LE FRANÇAIS EN CHANTANT. SEPTIÈMES RENCONTRES DE LIRÉ, 2014 sous la direction de Françoise Argod-Dutard, préface de Jean Pruvost Presses universitaires de Rennes, 2015, 390 p., 20 €
« On connaît la chanson », ou plutôt on croyait la connaître, avant d’avoir lu cet ouvrage érudit et passionnant auquel ont contribué une quarantaine d’auteurs, enseignants, chanteurs, musiciens, compositeurs...
Car à travers nos mélodies préférées, c’est toute la langue française qui se déploie dans sa richesse et sa complexité. Depuis les origines, de l’aède à Léo Ferré, Brassens, Trenet et tant d’autres, poésie et chant n’ont cessé de faire alliance. Certaines oeuvres, par exemple celles d’Aragon, d’Éluard, de Prévert et d’Apollinaire, ont même été revigorées par la musique, qui nous a permis de fredonner leurs textes avec bonheur. Seul André Breton tenait la chanson « pour une petite mendiante effrontée qui spécule sur ce qu’il y a de plus sirupeux et de plus louche dans l’âme humaine ». Oublions cette critique d’humeur et évoquons plutôt la formidable énergie sociale et révolutionnaire du chant. La mort de Gavroche lui donnera une place inoubliable : « Je suis tombé par terre / C’est la faute à Voltaire, / Le nez dans le ruisseau, / C’est la faute à Rousseau. » Signalons, au nombre des remarquables contributions, celle de notre ami Jean-Claude Amboise : « Poids économique et image de marque de la chanson française à l’étranger ». Monika Romani

500 MOTS RIGOLOS, d’Alfred Gilder
Éditions Glyphe, « Le français en héritage », 2015, 240 p. illustrées, 15 €
Un éminent lexicologue, spécialiste des curiosités du français, ne nous offre pas seulement tout un capharnaüm de mots vraiment drôles, surprenants, inattendus, à prononcer avec gourmandise (quand ils ne sont pas... imprononçables), mais il les décortique, nous en conte l’histoire, la généalogie, ne nous fait grâce d’aucune savoureuse anecdote les concernant. Tout d’abord, il nous narre les aventures de la gourgandine emperlousée, sortie de sa cambrousse et qui s’arsouillait les badigoinces dans un mastroquet craspec... Mais d’où vient bolduc ? De Bois-le-Duc. Cacahuètes ? Du nahuatl tlalcacahuatl, « cacao de terre ». Galapiats ? Ils ont la gale aux pieds. Mariolle ? Nom d’un grognard de l’Empire, haut de 2 mètres et célèbre par ses tours de farce. D’autres mots sont rigolos par eux-mêmes, tels prestidigitateur, quiproquo, micmac, gnouf... troufignon. On n’a jamais trop d’occasions de s’esbaudir. Alors, profitez-en, même si zygomatique vous semble trop abracadabrantesque. Nicole Vallée

DICTIONNAIRE INSOLITE DU FRANÇAIS TRUCULENT, de Daniel Lacotte Larousse, 2015, 514 p., 16,99 €
Quand un lexicographe averti et plein d’humour, expert en mots « canailles », « rares et charmants », « gaillards et polissons »... s’attaque aux expressions truculentes de notre langue, il nous offre un ouvrage vraiment insolite. Tous les mots et expressions sont assortis de commentaires et d’anecdoctes plus réjouissants les uns que les autres. Il faut vraiment avoir l’esprit aux talons pour tirer une gueule de faire-part, ou faire des yeux de merlan frit au lieu de se sentir aises comme rats en paille quand on a la chance de se plonger dans un texte aussi jubilatoire. Et nos chères devinettes ? Que signifie « Être à pot et à rôt »1, « Se démener comme un cogne-fétu »2, « Avoir les abattis canailles »3, « Faire un trou à la nuit »4 ? Et prenez garde de ne point ajouter des queues aux zéros quand arrive le quart d’heure de Rabelais. Index des expressions. Nicole Vallée
1. Être très amis. 2. Se démener sans résultat. 3. Être un modeste roturier. 4. Déguerpir.

1 FAUTE / JOUR, de Bruno Dewaele Éditions de l’Opportun et Projet Voltaire, 2015, 540 p., 10,90 €
Nul autre qu’un champion du monde d’orthographe, soutenu par le projet Voltaire, n’aurait pu concevoir et mener à bien ce gros ouvrage, où se trouve piégée l’actualité, et qui nous dispense généreusement 250 défis, 500 fautes à éviter, en grammaire, conjugaison, orthographe. Si vous n’étiez pas déjà au courant grâce à Twitter, retrouvez ici les phrases piégées par le facétieux Bruno, corrigées et complétées avec de limpides explications. Pourrez-vous en rafistoler quelques-unes sans regarder tout de suite la solution ? Quelque fût son cynisme...1 La physionomie du match devrait être toute autre.2 Sept cents employés remerciés... Voilà des coupes sombres...3 Si l’on n’en croit une récente enquête...4 Les équipes que l’OM a eues à affronter...5 Quant aux joueurs du PSG, ils hibernent au Qatar...6 Dirai-je que cet ouvrage est in-dis-pen-sable ? Non, quand même, profitable à bien des égards pour jeunes et moins jeunes. Nicole Vallée
1. Quel que fût... 2. ...tout autre. 3. ...coupes claires. 4. Si l’on en croit. 5. Que l’OM a eu à affronter. 6. Ils hivernent.

NE ME DITES PLUS JAMAIS BON COURAGE ! LEXIQUE ANTI-DÉPRIME À L’USAGE IMMÉDIAT DES FRANÇAIS, de Philippe Bloch Ventana Éditions, 2014, 142 p., 10 €
Quand un entrepreneur heureux nous invite à introduire un peu d’optimisme dans notre langage, au lieu d’utiliser des termes comme « stresser » (parce que j’ai raté mon autobus), « problème » (j’ai pris deux kilos), « souci » (où vais-je partir en vacances ?), « faire attention » (à la vie en général...). Des constatations qui seraient décourageantes si elles n’étaient suivies de conseils revigorants. « Et dire que ce sont les Français, si maussades aujourd’hui, qui ont inventé l’expression joie de vivre ! » (The Economist, 20/12/2013.) Qui a dit : « Le bonheur n’est pas un évènement, c’est une aptitude. »1 ; « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve. »2 ; « J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence. »3 ? Nicole Vallée
1. La Rochefoucauld. 2. Hölderlin. 3. Anatole France.

DICTIONNAIRE DU CYCLISME, d’Alexandre Roos, préface de Jean Pruvost Honoré Champion, « Champion les dictionnaires », 2015, 312 p., 22 €
Dans ce « Dictionnaire » très joliment illustré, deux mots ne doivent pas être cherchés : « bicyclette » et « vélo ». Étrange paradoxe, mais toutes les pièces détachées sont là et, oserai-je le dire, vous avez le « kit » pour reconstituer « la petite reine ». Avec en sus, les noms de tous les glorieux cyclistes nécessaires pour vous faire une histoire très personnelle du cyclisme. De plus, ce volume fort spirituel vous offre les palmarès des grands tours : Tour de France, d’Espagne ou Vuelta, d’Italie ou Giro et des « Classiques » : Paris- Roubaix, Tour des Flandres, Milan-San Remo, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie et championnats du monde. Bref, l’annuaire des maillots et mollets vainqueurs ! Et en sus, le florilège des expressions des grimpeurs en danseuse, des rouleurs, des sprinteurs ou grosses cuisses : mettre la chape, c’est battre son adversaire d’un cheveu; chatouiller les pédales revient à avoir un coup de pédale facile, aérien ; gicler consiste à s’extirper d’un groupe pour déboîter ses adversaires ; être dans la mafia, c’est se laisser aller au jeu des alliances pour gagner des primes. Lisez ce dictionnaire, vous ne pédalerez pas avec les oreilles, vous aurez du style sur votre mécanique ! Le bonheur sur deux roues... Jacques Dhaussy

DICTIONNAIRE DES ÉPITHÈTES ET QUALIFICATIFS d’hier et d’aujourd’hui de Patrice Langlois et Marie Oneissi La Maison du Dictionnaire, 2014, 420 p., 22 €
Cet ouvrage est un recueil d’épithètes et de qualificatifs qui ajoutent à 11 000 substantifs qui pourraient en avoir besoin une précision, une coloration, un aspect nécessaire. Le nom en lui-même possède un sens, mais il sera complet si l’épithète ou le qualificatif le prive de toute ambiguïté. Certains adjectifs se sont tellement collés à certains mots qu’ils en ont fait des clichés. Ainsi des « raccourcis saisissants » qui n’existent pas dans cet ouvrage, mais, peut-on encore le dire aujourd’hui ?, le mot race peut être adorné, selon ce livre, de cinquante-trois adjectifs comme belle, nomade, vigoureuse... La souveraineté ne s’est jamais manifestée, dans le vocabulaire, que de manière exemplaire. Le lilas blanc n’est pas le lilas mauve et la tulipe noire, si l’on est parvenu à en créer une en botanique, n’a longtemps existé que chez Alexandre Dumas ou comme symbole de « souffrance ». Ce lexique très fouillé rendra certainement de grands services à qui cherche à cerner au plus près la réalité et l’exactitude. Nicole Vallée

MOTS CROISÉS DE LIBÉRATION
MOTS CROISÉS DIABOLIQUES...

Larousse, « À la croisée des mots », 2015
Cruciverbistes soyez comblés sans en être accablés, pour paraphraser un très grand, en six lettres...
La vénérable maison Larousse a fait appel au diabolique Jacques Drillon et au facétieux Gilles Moinot, dit « l’Oiseau », pour vous offrir deux fois cent grilles de mots croisés amusants, originaux, énigmatiques... avec leurs solutions (la perversité a ses limites), pour la fort modique somme de 8,99 €. Bien sûr, vous réclamez des exemples : vaches de grippes1 ; elle donne l’air d’en avoir dans le ventre2 – merci, diabolique Drillon – ; grosses bêtises3 ; ont de très jolis pieds grecs4 – merci malicieux Moinot. Nicole Vallée
1. Espagnoles. 2 . Aérophagie. 3 . Énormités. 4 . Iambiques.

Signalons aussi :
  • PRÉCIS DE TERMINOLOGIE MÉDICALE, de Jacques Chevallier (Maloine, 2015, 9e édition, 288 p., 25 €).
  • LA BIÈRE. « METS DE ROI... À LA MOUSSE IMMACULÉE », de Jean Pruvost et Benoît Meyer (Honoré Champion, « Champion les mots », 2015, 144 p., 9,99 €).
  • LE FRANÇAIS VU DU CIEL, de Marion Charreau (Zeugmo Éditions, 2015, 96 p., 29 €, en vente exclusivement sur http://www.zeugmoeditions.com).
  • FRANÇAIS : PREMIERS SECOURS, de Jean-Pierre Colignon (à paraître mi-décembre 2015 aux éditions Ellipses).

  • * * *
  • AU BONHEUR DES EXPRESSIONS FRANÇAISES, de Catherine Mory, illustrations de Tiphaine Desmoulière (Larousse, 2015, 386 p., 16,99 €).
  • LA LANGUE DANS LA CITÉ. VIVRE ET PENSER L’ÉQUITÉ CULTURELLE, de Jean-Marie Klinkenberg (Les Impressions nouvelles, 2015, 320 p., 21 €).
  • 200 DRÔLES D’EXPRESSIONS, QUE L’ON UTILISE TOUS LES JOURS SANS VRAIMENT LES CONNAÎTRE, racontées par Alain Rey, avec la participation de Stéphane De Groodt (Le Robert, 2015, 416 p., 19 €).
  • LES 100 CITATIONS ET LOCUTIONS POUR NE PAS PERDRE SON LATIN, d’Élisabeth Daumesnil (Éditions du Figaro littéraire, 2015, 130 p., 9,90 €).
  • ZÉRO FAUTE GRÂCE AU CINÉMA, de Sandrine Campese (Éditions de l’Opportun, 2015, 336 p., 9,90 €).
  • LE NIVEAU BAISSE ! ET AUTRES IDÉES REÇUES SUR LA LANGUE, de Benoît Melançon (Del Busso éditeur, Montréal, 2015, 118 p., 14,95 $).
  • PETIT LIVRE DES EXPRESSIONS COQUINES, par Delphine Dupuis (Les Vieux Tiroirs, 2015, 128 p., 11,90 €).
  • FRENCHLAND. LA CONTRE-ATTAQUE DE FRANCION, de Romain de La Verryère (Lulu.com, 2015, 254 p., 11,10 €).
  • HOMÈRE, VIRGILE, INDIGNEZ-VOUS !, de Thierry Grillet (Éditions First, « Document », 2015, 96 p., 10 €).
  • PARLEZ-VOUS MATHS ?, d’Agnès Rigny et Pierre Lopez, préface d’Anne Siety, illustrations d’Anne Froc (Éditions EDP Sciences, 2014, 206 p., 16 €).
  • LE BOUQUIN DES MÉCHANCETÉS ET AUTRES TRAITS D’ESPRIT, de François-Xavier Testu, préface de Philippe Alexandre (Robert Laffont, « Bouquins », 2014, 1154 p., 30 €).
Nos adhérents publient
  • Marcienne Martin : Le Temps minéral (Éditions Dédicaces, 2015, 112 p., 12,87 €), contes de vie et récits merveilleux, qui commencent dès le premier saut dans notre univers, et Étude du paria. Brebis galeuse ou enfant prodige (L’Harmattan, « Nomino ergo sum », 2015, 188 p., 18,53 €), la notion de « paria » analysée à travers différents filtres (littérature, lexicographie et psychologie).
  • Michel de Crousnilhon nous signale son roman, Le Petit- Fils de l’amiral (Presses du Midi, 2014, 184 p., 16 €), qui se passe dans le Toulon des années 1950, et Jeunes Héros de la foi, tome 2 (Rassemblement à Son Image Éditions, 2015, 224 p., 16,50 €). Cinquante-deux saints de 15 ans et moins, des XXe et XXIe siècles.
  • Giovanni Dotoli, Carmen Saggiomo, Raffaele Spiezia et Celeste Boccuzzi ont dirigé la publication de La Lisibilité du dictionnaire (Hermann, « Vertige de la langue », 2015, 360 p., 36 €).
  • Axel Maugey présente son dernier recueil de poèmes (Éditions Unicité, « Poètes francophones planétaires », 2015, 158 p., 16 €), dédiés à son épouse : Entre femme et feu. Il y chante l’amour, la femme, la recherche de l’autre, dans un style précis, ludique et raffiné.
  • Solstice, de François Taillandier (Stock, 212 p., 18 €), clôt le cycle commencé avec L’Écriture du monde, suivi de La Croix et le Croissant. Ce roman historique se déroule au temps de Charlemagne, s’achève par la légende du Juif errant et nous amène à réfléchir aux racines historiques et religieuses de l’Europe.
  • Jean-Joseph Julaud nous amuse avec son dernier livre : Histoires extraordinaires de chats et autres animaux (First, 2015, 170 p., 17,95 €). Ces histoires insolites mais vraies, issues d’ouvrages de la littérature du XIXe siècle et illustrées par Chaunu, nous font découvrir des animaux étonnants et parfois bouleversants.
  • Claude Faisandier vient de faire paraître Au coeur du Moyen Âge, deuxième tome de son Histoire de la France et de l’Europe (Godefroy de Bouillon, 330 p., 25 €), récit sur trois siècles, qui étudie, entre autres, l’histoire de l’Empire byzantin, de l’Europe occidentale, de l’Islam, des croisades, etc.
  • Avec ses Cheminements proustiens (Éditions de la Spirale, 2015, 116 p., 13 €), Claude Wittezaële nous entraîne, d’étape en étape, sur les traces des personnages rencontrés dans la biographie ou dans l’oeuvre de Proust.
  • Éric Martini, des Éditions Glyphe, a édité dans un coffret de trois tomes : Le Liban. Histoire d’une nation inachevée, d’Abdallah Naaman, (2 200 p., 144 €).
  • « Magicien des mots et des symboles », Joël Conte nous offre Cap Bonne Espérance, recueil de poèmes dont certains – tels « Bourges » et « Guadeloupe » – sont des acrostiches (Éditions Thierry Sajat, 2014, 104 p. ill., préface d’Axel Maugey 18 €).
  • Achour Boufetta nous propose Et si ..., recueil de poésie (Édilivre, 220 p., 2015, livre numérique : 10,80 € ; livre papier : 18 €).
  • Guy Péricart promeut la poésie classique dans Art et Poésie de Touraine (n° 222).
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