Défense de la langue française
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DLF, n° 259
DICTIONNAIRE DU BON USAGE AU SERVICE DU SENS ET DE LA NUANCE de Pascal-Raphaël Ambrogi Honoré Champion, 2015, 528 p., 19 €
La collection « Champion Classiques », dirigée par Jean
Pruvost, accueille un nouvel ouvrage préfacé par Abdou
Diouf, ancien secrétaire général de la Francophonie.
Comme l’indique le titre, ce nouveau dictionnaire se veut
au service d’une langue à la fois correcte et élégante. On y trouvera mille
choses utiles, entre autres un rappel des grandes dates de l’histoire de notre
langue qui va des Serments de Strasbourg (842) au décret du 3 juillet 1996,
qui confère à l’État un rôle exemplaire dans l’emploi du français. Un petit
florilège de citations bien choisies illustre le sujet. Suit l’introduction dans
laquelle Pascal-Raphaël Ambrogi déplore l’affaiblissement actuel du français
parlé et écrit mais évoque aussi la capacité de la cinquième langue parlée
au monde à se renouveler.
Le dictionnaire proprement dit est consacré aux mots qui « posent
problème » et à tous les risques de confusion qui les accompagnent : des
termes courants, comme incident/accident, aux plus savants,
herméneutique/hermétique. Ne sont pas oubliés les pièges orthographiques,
dus à l’homophonie, canne/cane, air/hère, ou à d’autres raisons. Certains
mots, hécatombe par exemple, sont pourvus d’une explication du sens littéral.
On peut même découvrir la différence entre les différents whiskys : Scotch,
Bourbon et Whiskey irlandais... Ou encore l’usage qui peut sembler étrange
des majuscules : le Soleil/un coucher de soleil.
On se demande peut-être à qui s’adresse ce volume. En réalité il répond
bien à son titre Dictionnaire du bon usage. Ni grammaire, ni traité d’orthographe,
ni histoire de la langue, ni manuel d’érudition, il est un peu tout
cela... C’est l’ouvrage d’un homme de grande culture. On n’y trouvera peutêtre
pas toujours ce qu’on cherche, mais on y apprendra bien des choses
que l’on n’aurait pas même songé à chercher... C’est un livre à feuilleter,
à consulter sans but précis. Nul doute qu’il devrait aussi faire le bonheur
de nos amis francophones.Claudie Beaujeu
LE FRANÇAIS VU DU CIEL. VOYAGE ILLUSTRÉ EN LANGUE FRANÇAISE, de Marion Charreau Zeugmo Éditions, 2015, 96 p., 40 planches illustrées, 29 €
Marion Charreau nous raconte l’histoire d’un jeune garçon parti à la découverte
d’une île mystérieuse, qui n’est rien d’autre que son univers mental, le territoire
peu à peu dévoilé des mots de la langue dans laquelle il est immergé depuis sa
naissance. Mais comment l’auteure parvient-elle à transposer, à la manière d’une
BD, le processus complexe de l’acquisition d’une langue ? D’abord en nous offrant
le plaisir de superbes illustrations en couleurs, avec des bulles et des vignettes qui éclairent toutes
les cartes de géographie psychologique de ce manuel aussi original que séduisant. Le jeune aventurier
escalade la montagne des verbes, découvre que privé de ces mots difficiles qui se transforment sans
cesse par la conjugaison, le paysage de la grammaire est tout gris, car les verbes sont comme le
soleil, ils animent et réchauffent le sens des mots. Du haut de la montgolfière où l’invite le guide,
il traverse des nuages d’adverbes, pénètre les arcanes des pronoms et des déterminants et s’enhardit
à faire tourner la roue du temps, de plus en plus vite, et, en libérant le tourbillon de son imagination,
parvient jusqu’au conditionnel par lequel tout devient possible. Plus tard, il pourra explorer le
repaire des experts, linguistes, écrivains et professeurs, perfectionner la langue du coeur et la langue
du corps, parcourir en tous sens le domaine enchanté de la littérature.
Monika Romani
LA BIÈRE de Jean Pruvost et Benoît Meyer Honoré Champion, 2015, 144 p., 9, 90 €
Blanche, brune, ambrée, de mars ou de décembre, voici la bière, « mets de roi... à la mousse
immaculée », dans la collection « Champion les mots » : une véritable somme qui tient
dans la poche, un monument de la culture des pays du Nord. Histoire, origines,
fabrication, gastronomie, géographie, littérature, car la bière mousse aussi dans de bien
jolies pages – et sans elle, Maigret ne pourrait se désaltérer dans le suspense desséchant de ses
enquêtes –, tout est là. Jean Pruvost et Benoît Meyer nous emmènent dans les brasseries familiales où
l’on fabrique « la bière de ménage » et dans les abbayes où elle « se corse ». Au Grand Siècle, l’Académie
la définissait, mais au XIIe siècle déjà, Hildegarde de Bingen vantait « les vertus aseptisantes du houblon »
et, dès 1391, est attestée l’existence de la « bière houblonnée ». Les Ardennes, l’Alsace, la Belgique, les
Pays-Bas, la Bavière, le Danemark, le Québec lui ont donné des noms de monastères ou de familles.
Aujourd’hui, elle tient sa place dans les pays latins, africains... Ale ou Pils, elle a fleuri des visages,
arrondi des panses, réjoui bien des coeurs et enrichi notre vocabulaire. Un collectionneur de sousbocks
et d’étiquettes est un cervalobélophile, tandis qu’un collectionneur plus « général » est un
tégestophile. Découvrons ce qu’est ou fut un goudalier, un cambier ou un esward... et sachez ne pas « laisser
la mousse en soif »...
Jacques Dhaussy
LA PONCTUATION EN FRANÇAIS de Jacques Dürrenmatt Éditions Ophrys, 2015, 120 p., 18 €
L’excellente collection « L’Essentiel français » s’enrichit d’un nouveau volume au
titre sobre. Il ne s’agit pas d’un banal traité à l’usage des apprentis journalistes à la
recherche de règles précises pour ponctuer leurs écrits. Non que cela ne soit parfois
bien utile. Ici l’auteur, professeur de linguistique à l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV), nous
présente une passionnante réflexion sur les signes de ponctuation, sur leur usage et leur fonction,
en s’appuyant sur des textes littéraires, empruntés notamment à Montaigne, Rabelais, Flaubert, Proust, Beckett et Claude Simon. Ainsi prenons-nous conscience de la complexité du sujet. En effet,
les règles de la ponctuation ont varié au cours des siècles avec l’évolution de la langue et de son
utilisation par les écrivains, sans oublier les poètes. À noter l’influence de la presse et des systèmes
de ponctuation étrangers. L’approche stylistique des textes suffit pour nous convaincre de l’utilité
de la ponctuation. L’historique de l’apparition des signes de ponctuation depuis le Moyen Âge, de
leur pratique et des règles privilégiées par les grammairiens et les imprimeurs, est très éclairant.
De même que l’influence du chant et de la diction oratoire. Jacques Dürrenmatt ne limite pas son
étude aux signes traditionnels. Il attire notre attention sur l’organisation de l’espace dans un texte,
sur l’importance de la mise en page, des blancs et de la typographie. Les quatre premiers chapitres
étudient les principales fonctions de la ponctuation : agencer, distinguer, hiérarchiser. À ces propriétés
connues s’ajoute la possibilité d’indiquer l’intensité. L’auteur évoque même les slashs et les émoticônes.
La conclusion est aussi brève que dense. Elle met l’accent sur la multiplicité du fonctionnement de
la ponctuation et sur son importance actuelle pour les écrivains, artistes, philosophes et critiques
littéraires. Ajoutons que cette étude lumineuse est suivie d’une bibliographie fournie, d’un glossaire
utile et de l’index des principaux signes et notions évoqués.
Claudie Beaujeu
HOMÈRE, VIRGILE, INDIGNEZ-VOUS !, de Thierry Grillet Éditions First, « Document», 2015, 96 p., 10 €
Du côté du collège – La seconde mort des langues mortes – Le monde ancien en
nous – Contre la barbarie. Si bref soit-il, ce vibrant plaidoyer en faveur des Humanités
devrait impressionner ces soi-disant experts en enseignement, réformateurs à tout
va, qui souhaitent la disparition, à plus ou moins brève échéance, du latin et du grec.
Pour l’auteur, au parcours si personnel, ni enseignant ni partisan, l’apprentissage
des langues anciennes est en réalité un instrument d’émancipation. Leurs grammaires font partie
des contraintes libératrices. Leur étude montre que d’autres manières de penser ont réglé en
profondeur les comportements. Cet héritage doit perdurer dans l’esprit des jeunes générations.
De Montaigne et Rabelais au mathématicien Poincaré, en passant par Nietszche, Proust et Alain,
ses défenseurs ne manquent certes pas. Si nous devions nous résigner : Sunt lacrimae rerum (Virgile)1.
Un seul regret : que se passe-t-il ailleurs en Europe dans ce domaine ?
Nicole Vallée
1. « Il est des larmes pour toute chose. »
ZÉRO FAUTE GRÂCE AU CINÉMA, de Sandrine Campese Éditions de l’Opportun, 2015, 336 p., 9,90 €
Grâce aux titres de quelque cent films « culte» et séries télévisées à succès, l’auteure
parvient à explorer les pires difficultés, pièges, chausse-trapes de l’orthographe et
de la syntaxe françaises. Elle parvient à unir amoureux du 7e art et du beau langage
au fil d’un parcours inattendu et ludique.
Les Aristochats est un bel exemple de mot-valise, tout comme Bisounours et Arnacoeur.
C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule oublie tout simplement le n
après « on ». C’est eux les chiens n’est pas fautif, mais « ce sont eux » aurait mieux
convenu. Mais Sartre a bien écrit : « L’enfer, c’est les autres.» Arrête-moi si tu peux utilise correctement
l’impératif, de même que Va, vis et deviens. Pars vite et reviens tard illustre la figure de style dite
« parallélisme ». Soda n’est autre qu’un anacyclique, pouvant se lire aussi de la droite vers la gauche
comme Léon. Mais ne confondons pas, SVP, l’anacyclique et le palindrome avec l’anagramme, et
suivons sans crainte dame Sandrine au fond des salles obscures.
Nicole Vallée
MINUS, LAPSUS ET MORDICUS. NOUS PARLONS TOUS LATIN SANS LE SAVOIR, d’Henriette Walter Robert Laffont, 2015, 304 p., 22 €
Ce nouvel ouvrage d’une grande et prolifique linguiste devrait vous combler tous
par sa teneur à la fois didactique et distrayante. Sans cesse, nous employons des
mots latins, dans le langage courant aussi bien que savant. Mais pourquoi ? Quelle
est leur étymologie ? Comment et depuis quand les utilisons-nous ? Comment les
prononcer ? Toutes ces questions et bien d’autres trouvent ici leurs réponses. Et
aussi, et surtout, de a priori à vox populi, en passant par corpus delicti, manu militari, sine qua non...
une liste exhaustive démontre que le latin est toujours bien vivant au XXIe siècle. In extremis,
quelques dizaines de « récréations » vous mettront à l’épreuve : campus, quidam, super, motus,
incognito... Chassez l’intrus1. Où trouve-t-on l’expression « margaritas ante porcos » (des perles aux
cochons)2. De très utiles index : des Noms de Personnes ; des Noms de Lieux, Peuples et Langues ;
des Formes latines citées ; des Notions ; des Récréations ; des Encadrés. Très copieuse bibliographie.
Bref, stricto sensu, un nec plus ultra sine qua non à l’homo universalis que vous êtes tous...
Nicole Vallée
1. Motus, mot français latinisé. 2. Dans l’Évangile selon saint Matthieu.
Les éditions Larousse ne se lassent pas de semer à tous vents les surprises et les grâces de
notre langue, et cela au moyen de ses
« petits dictionnaires insolites »...
MOTS ET EXPRESSIONS HÉRITÉS DE L’ANTIQUITÉ de Nicolas Lisimachio, nombreuses gravures d’époque
2016, 96 p., 5 €
Apollon ? Le dieu du soleil, bien sûr. Crésus ? Quelqu’un de très riche. Le cheval
de Troie ? Attention : piège. Le Minotaure ? Une drôle de créature. « Je sais, je
sais ! » Mais est-il bien convenable de « s’endormir dans les bras de Morphée ? »1
Pourquoi Freud et ses disciples nous terrorisent-ils avec le « complexe d’OEdipe »
(prononcer É) ?2 Réjouissez-vous d’avoir trouvé la panacée !3 D’académie à Stentor, il y en a 74...
ainsi revit le lien qui unit notre langage moderne à l’Antiquité. Précieuse bibliographie.
Monika Romani
1. Parfaitement, voire très agréable, Morphée étant le dieu des rêves et des songes. 2. Son destin obligea OEdipe
à tuer son père, Laïos, puis à épouser sa mère Jocaste : symbole des sentiments mêlés de l’enfant à l’égard de
ses parents. 3. Fille d’Esculape, dieu de la médecine, la princesse Panacée donne aux humains des remèdes
miraculeux à base de plantes (pan, « tout », akos, « remèdes »).
EXPRESSIONS GOURMANDES de Pascale Perrier, abondamment illustré 2016, 96 p., 5 €
Venez dîner à la bonne franquette. J’en ai déjà l’eau à la bouche, d’autant que j’ai un
estomac d’autruche. Ce n’est pas ici que vous mangerez avec les chevaux de bois, et vous ne
danserez pas devant le buffet. Avec un cordon-bleu comme vous, nous ferons ripaille. Pour
la grosse légume que vous êtes, je n’ai pas oublié la cerise sur le gâteau. Vraiment, je ne suis
pas venue pour des prunes... Plus de quatre-vingts expressions amusantes et de la même farine. Et
pour la bonne bouche, seize astucieuses questions et leurs solutions.
TENIR LE LOUP PAR LES OREILLES. ET AUTRES EXPRESSIONS LIÉES À NOS AMIS LES ANIMAUX de Patricia Vigerie, illustrations de Granville 2016, 512 p., 12,90 €
Quel bestiaire ! Ils y sont tous... en tout cas... beaucoup... de l’abeille au zèbre, en passant par le
chat, le chien..., le requin et le rossignol..., le tapir et la tarentule. L’origine, l’étymologie, le sens de l’expression. Des citations, tirées d’auteurs du Moyen Âge à nos jours, de Villon,
Mme de Maintenon, Voltaire, Colette, Giono... Et de très nombreux proverbes. Un
échantillonnage ? Oui, mais vous allez en deviner le sens tout seuls, je n’en verserai
aucune larme de crocodile même si vous en voyez des éléphants roses : Mettre les
écureuils à pied. Un endormeur de couleuvres. Prendre la vache et le veau. Vous allez aussi
vous régaler avec des expressions du monde entier, classées par animaux et pays :
Singe. Afrique : Quand on donne un singe, on ne retient pas sa queue. Écrevisse. Russie :
Quand le poisson manque, l’écrevisse est un poisson. Chat. Angleterre : Chat timide fait sourire effronté.
Bibliographie.
DICTIONNAIRE DES PRÉNOMS de Chantal Tanet et Tristan Hordé 2016, 676 p., 11,95 €
7 500 prénoms, d’hier et d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs. Fréquence et origines.
Personnages célèbres. Si ce dictionnaire n’est pas qualifié d’insolite, un certain nombre
des prénoms qu’il offre à notre curiosité le sont bel et bien, qu’ils soient très anciens
ou résolument contemporains et branchés... Ah ! les Cléandre, Éliot, Méryl, Mirabelle,
Orson, Tugdual, Ylane, Zéphyrin... face aux Clément, Élise, Nicole, Robert, Hervé, Guillemette, Laurence...
d’autrefois ! En tout cas, voici un ouvrage bienvenu, propre à vous fournir d’excellentes raisons de
nommer votre rejeton Lancelot plutôt que Louis, Maïssane plutôt que Marie...
Nicole Vallée
Signalons aussi :
- FRANÇAIS : PREMIERS SECOURS, de Jean-Pierre Colignon (Ellipses, 2016, 240 p., 16 €).
- RÉCRÉATIONS LITTÉRAIRES. CURIOSITÉS ET SINGULARITÉS, BÉVUES ET LAPSUS, ETC., d’Albert Cim (Éditions Glyphe,
2016, 144 p., 10 €).
- LES MOTS FONT LE JOB. NOUVEAU LEXIQUE DU MONDE DU TRAVAIL, de Pierre Jullien, préface de Jean-Pierre
Colignon (Lemieux éditeur, 2016, 176 p., 12 €).
- DICTIONNAIRE DU FRANÇAIS CLASSIQUE LITTÉRAIRE. DE CORNEILLE À CHATEAUBRIAND, de Bruno Hongre et
Jacques Pignault, préface de Jean Pruvost (Honoré Champion, « Champion classiques - Références et
Dictionnaires », 2015, 784 p., 24 €).
* * *
- ANTHOLOGIE DE LA PROSE FRANÇAISE, de Suzanne Julliard (Éditions de Fallois, 2015, 1 088 p., 22 €).
- PETIT LEXIQUE DES BELLES ERREURS DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE SUISSE ROMANDE, par l’Association
suisse des journalistes francophones, illustrations de Plonk & Replonk (Éditions Loisirs et Pédagogie, 2015,
274 p., 27,40 €).
- Aux éditions Honoré Champion (2015) :
• LE THÉ, de Frédéric Tiphagne, préface de Thierry Clermont (« Champion les mots », 144 p., 9,99 €).
• DICTIONNAIRE DU BIEN MANGER. ET DES MODÈLES CULINAIRES, de Kilien Stengel (« Champion les dictionnaires »,
304 p., 18 €).
- LE GRIS. DICTIONNAIRE DE LA COULEUR, MOTS ET EXPRESSIONS D'AUJOURD'HUI, XXE-XXIE, d’Annie Mollard-Desfour, préface
de Philippe Claudel (CNRS Éditions, 2015, 316 p., 30 €).
- DICTIONNAIRE DES TERMES RARES ET LITTÉRAIRES, de Jean-Christophe Tomasi (Chiflet & Cie, 2015, 320 p.,
25 €).
- JARGONNIER CATHOLIQUE DE POCHE, d’Edmond Prochain (Éditions de l’Emmanuel, 2015, 118 p., 14 €).
- DICTIONNAIRE DE NOVLANGUE, de Jean-Yves Le Gallou, Michel Geoffroy & Polémia (Via Romana, 2015,
258 p., 20 €).
Nos adhérents publient
- Michel Mourlet : Une vie en
liberté (Éditions Séguier,
2016, 430 p., 22 €), récit
d’une vie consacrée à la
littérature, au cinéma, aux
femmes et aux voyages, et à
ses rencontres – Sagan,
Morand, Jean Marais, Losey,
Abel Gance et tant d’autres.
Il nous signale que sa
maison, France Univers, a
coédité avec Atlantica : Les
Templiers, l’ultime dessein [...]
1291-1303, de Jean Haechler
(2015, 580 p., 25 €).
- Jean-Marie Dehan édite sur
l’internet une revue trimestrielle
gratuite, consacrée
aux jeux de lettres et de
logique : motsdetete.skynet
blogs.be, pour amateurs et
experts en Scrabble, mots
croisés et autres jeux intellectuels.
Passionnant et dense.
- Dans Art et Poésie de
Touraine (n° 223), revue
trimestrielle dirigée par
Nicole Lartigue, on trouve un
article de Philippe Le Pape :
« Les Mots en famille »
(DLF, n° 257).
- Axel Maugey publie aux
éditions Honoré Champion
Poésie et Société au Québec.
De la solitude à la solitude
rompue (2016, préface de
Jean Cassou, 346 p., 35 €).
- Sous la direction d’Astrid
Guillaume, avec les préfaces
de Marianne Lederer et
François Rastier, Idéologie et
Traductologie présente le
regard croisé de onze chercheurs
issus de langues
diverses – arabe, grec, italien,
portugais... (L’Harmattan,
2016, 240 p, 24 €).
- Sous le pseudonyme d’Arthur
Gardine, Serge Dujardin a rédigé
son roman, L’histoire du chat
qui n’en était pas un, dans
une nouvelle orthographe
sans consonnes doubles
(Collection Le Parc, 2015,
avant-propos de Claude
Gruaz, 226 p., 13,50 €).
- Bernard Leconte nous offre
Bon Papa, mon papa, livre
personnel, qui raconte une
certaine histoire du XXe siècle
(Éditions du Petit Véhicule,
2015, 136 p., 20 €).
- Luc Frédefon annonce son
dixième roman À quelque
chose près (Côte et Terre,
39950 Lège-Cap Ferret).
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