Défense de la langue française   
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DLF, n° 264


Nos ancêtres les Arabes ? Sans doute pour une partie de notre vocabulaire.
Notre ami Jean Pruvost vient de publier un ouvrage passionnant dont le titre est assez cocasse : Nos ancêtres les Arabes*. Le sous-titre apporte une précision qui circonscrit l’objet de l’ouvrage : Ce que notre langue leur doit. Sous-titre qui pourrait être utilisé pour les Britanniques, les Américains, les Italiens, les Grecs, les Romains... Notre auteur ne manque pas d’humour. En réalité, ces pages très vivantes, très agréables à lire, où les citations empruntées à de nombreux ouvrages témoignent d’une vaste culture, sont une double invitation au voyage : dans l’espace et dans le temps.
Comment 500 mots d’origine arabe ont-ils pu s’installer dans notre patrimoine linguistique, certains au point de devenir méconnaissables ou d’avoir été parfaitement assimilés. Le marin breton qui enfile son caban et la dame qui met sa jupe pensent-ils qu’ils se vêtent d’habits aux noms arabes ?
Les mots voyagent et s’inscrivent dans un système d’export-import, ils se colorent de prononciations légèrement ou fort différentes suivant l’audition ou la configuration anatomique de l’appareil biologico-phonatoire des locuteurs, ils s’ouvrent et se ferment selon la manière de projeter des voyelles ou au contraire de pratiquer certaines occlusions. Bref, les mots vivent au rythme des vivants et des évènements historiques : invasions, croisades, conflits, conquêtes, périodes de paix, rencontres et mouvements de populations, nomadisme ou fixations prolongées.
Les mots voyagent doublement avec ceux dont c’est la langue maternelle et avec ceux qui les empruntent au gré des déplacements. Les linguistes, les lexicographes, les philologues ont tous un fond commun et quelle que soit leur spécialité, ils ont des références communes. Ce qui nous a particulièrement intéressé dans l’ouvrage de Jean Pruvost, c’est le mouvement du vocabulaire, d’est en ouest, du sud au nord, de Perse parfois, de Mésopotamie, d’Iran, d’Irak, de Syrie ou du Liban sans oublier la Turquie et bien entendu tout autour de la Méditerranée que Dominique Fernandez, de l’Académie française, avait baptisée en 1965, dès la première édition de son livre, Mère Méditerranée. Comme toutes les langues, l’arabe s’est nourri de racines linguistiques empruntées. Ce que l’on appelle en philologie des « phénomènes de contamination ».
Naturellement, il semble utile de donner quelques exemples sans pour autant faire un circuit parfois compliqué dans les détours de l’étymologie. Les mots originaires de l’arabe peuvent certes se classer par ordre alphabétique, ce que l’auteur fait dans la première partie de son ouvrage, mais aussi, par domaine d’utilisation. L’alimentation vient évidemment en premier. Il faut bien survivre. Voici seulement quelques mots, afin que la liste ne soit pas indigeste : abricot, alcool, artichaut, aubergine, boutargue, café (qui pose encore des problèmes), épinard, méchoui, orange, potiron, safran, sucre, taboulé, tajine, etc. Les uns ont gardé quelques traits de leur origine exotique, d’autres apparaissent comme bien de chez nous.
Les animaux ? Venez au zoo : albatros, civette, clébard, clebs, fennec, gerboise, girafe, sloughi, varan procèdent de l’arabe. Fonctions et statuts ? alcade, amiral, argousin, émir, fakir, gabelle, marabout, maroquin, sultan, vizir, etc. Ils se trouvent chez les historiens les plus sérieux et dans les albums de Tintin. Les énumérations sont lassantes. Aussi vous laisserons-nous sur une couleur, le zinzolin, que Littré considère comme un « violet rougeâtre » particulièrement « délicat ».
Les échecs sont un jeu subtil qui ne manque pas de lettres de noblesse littéraires, illustrés qu’ils sont par Diderot dans Le Neveu de Rameau, publié grâce à Goethe en 1805 : « Si le temps est trop froid ou trop pluvieux, je me réfugie au café de la Régence ; là je m’amuse à voir jouer aux échecs. Paris est l’endroit du monde, et le café de la Régence est l’endroit de Paris où l’on joue le mieux à ce jeu. »
D’autres mots viennent du rap ou ont été fabriqués « dans les quartiers ». Ne cherchez pas les plus récents dans cette étude fouillée et très accessible. L’auteur ne cite que des termes, des vocables déjà homologués, attestés et enregistrés par des dictionnaires. C’est un grand plaisir pour l’esprit de lire cet ouvrage, de faire, avec Jean Pruvost, le double voyage annoncé, dans l’espace et le temps. Comment ne pourriez-vous pas kiffer un livre pareil si riche, si coloré, éveilleur de souvenirs qui vous entraîne souvent dans une réalité quotidienne méconnue et souvent insoupçonnée ?
Jacques Dhaussy
*. Nos ancêtres les Arabes. Ce que notre langue leur doit (JC Lattès, 300 p., 19 €, liseuse : 13,99 €).

ENRICHISSEZ-VOUS : PARLEZ FRANCOPHONE. TRÉSORS DES EXPRESSIONS ET MOTS SAVOUREUX DE LA FRANCOPHONIE, de Bernard Cerquiglini
Larousse, 2016, 176 p., 17,95 €
Que voici un ouvrage ré-con-for-tant ! Apprendre que non seulement nous sommes plus de 200 millions à parler le français sur cinq continents... Cela, on s’en doutait plus ou moins. Mais, surtout, nombreuses sont les terres où notre langue se développe en dehors de son carcan académico-hexagonal. Il en résulte un vocabulaire inattendu et chatoyant, de goûteuses locutions, de stupéfiantes expressions... Fait-on grève au Québec ? On piquète. Ça vaut mieux que de mémérer1. Il est beau ce poulet bicyclette en Côte d’Ivoire2. En Suisse, un arriviste, c’est un grimpions et un avare, un râteau. Le Sénégal admet que l’heure africaine peut être approximative. Qu’est-ce qu’un tais-toi, au Congo et en Guinée ?3 Ne vous lâchez pas la patate en Louisiane, tenez bon. En Haïti, ne pas s’entendre, c’est être comme lait et citron... et mieux vaut ne pas pincer votre français en Belgique. Là, vous devinez. Index des mots et expressions. Index des pays. Abondante et honnête bibliographie. Nicole Vallée

1. Faire des commérages. 2. Il a des cuisses de coureur cycliste. 3. Un gros billet pour acheter votre silence.

ALEA JACTA EST. VOUS PARLEZ LATIN SANS LE SAVOIR, d’Estelle Debouy
Éditions Pocket, 2016, 160 p., 5,40 €
Rosa, rosae, rosam..., latin d’église et latin de cuisine, dignus est entrare, du Malade imaginaire, voire pour certains la redoutable version, avec l’espoir de découvrir dans le Gaffiot, quelques phrases entièrement traduites. Voilà ce qu’évoque chez la plupart d’entre nous le mot latin. Mais ouf ! C’est bien fini... Eh non, latin pas mort, et nous sommes tous, sans un hic et a priori, des latinistes distingués... En effet, et vous l’allez (re)découvrir, en parlant français, nous n’utilisons pas moins de quelques dizaines de locutions et d’expressions latines passées telles quelles dans notre langue. Une savante et spirituelle docteure ès études latines nous les présente avec traduction, contexte et judicieux commentaires. De ad patres à vice versa, de casus belli à quiproquo, de et cætera à un statu quo... Vous attendez notre jeu habituel ? Alea jacta est1... Ô tempora ! Ô mores !2... Urbi et orbi3... Vox populi, vox Dei4... Quatre index. Nicole Vallée

1. Le sort en est jeté. 2. Ô temps ! Ô moeurs ! 3. À la ville et au monde. 4. Voix du peuple, voix de Dieu. 2. et 4. sont d’une brûlante actualité.

DE L’ABORIGÈNE AU ZIZI, de Bruno Dewaele
Michel Lafon, 2016, 320 p., 16,95 €
Même s’il court allègrement de A à Z, ce livre ne se veut pas un dictionnaire, mais plutôt un lexique des plus originaux. Il concerne ceux qui ont réglé leur problème avec l’orthographe (ou le croient) et sont fous amoureux des mots et avides de ce qui peut encore les étonner. « Les illuminés de mon espèce », dit l’auteur, agrégé de l’université, ancien professeur de lettres modernes, se régaleront et auront bien des occasions de rire.
Car l’univers de Bruno Dewaele est peuplé d’êtres rares, dont certains ont figuré dans les diaboliques dictées de Bernard Pivot : épanadiplose, chaenichthys, nycthémère, welwitschia, xanthélasma, zeuzère, etc. Chaque entrée offre à son tour d’autres trouvailles, « des mots à coucher dehors avec un billet de Logement », tel ce phénylanine déniché par ses élèves désireux de le coller ! La lettre D présente une analyse minutieuse de nos deux monuments nationaux, Larousse et Robert, qui ne sont pas si austères qu’on pouvait le craindre. Car la définition de zizi est un peu ambiguë tandis que celle de casse-couilles est beaucoup plus instructive. On y apprend en effet quelle était l’expression favorite d’un ancien président de la République pour signifier son indifférence aux critiques. Nous n’osons pas la reproduire ici. Mais c’est à la lettre A comme ancolie, que l’ancien champion du monde d’orthographe à l’ONU nous raconte comment il fut, au concours, terrorisé par cette modeste petite fleur, alors que « les monstres phocomèles » ne lui faisaient même pas peur. Monika Romani

LA DICTÉE, UNE HISTOIRE FRANÇAISE de Laure de Chantal et Xavier Mauduit, préface d’Erik Orsenna
Stock, 2016, 256 p., 17,50 €
La dictée ! Que de souvenirs ! Surtout sa correction quand nous chantions crescendo, en un tutti parfait, Le chasseur, le L-E Le, chas C-H-A-S, etc. Erik Orsenna rappelle l’émotion qui nous saisissait quand nous entendions : « Vous avez cinq minutes pour vous relire » ou « Lisez à haute voix pour que tout le monde vous entende... » Laure de Chantal et Xavier Mauduit réveillent les souvenirs de toute une éducation par la dictée. Par la variété des thèmes abordés, la dictée doit aboutir au respect de l’orthographe et du patrimoine. Cet exercice est en effet « un marqueur de l’histoire », une découverte de la France éternelle, de la diversité et de la beauté de ses paysages, de ses grands hommes, Jeanne d’Arc comprise, et de toutes les circonstances de la vie dans la joie ou l’épreuve. Certes, par la dictée, il est possible d’appréhender le progrès – jusqu’à zéro faute par exemple –, les préoccupations républicaines, sans oublier la laïcité, les catastrophes comme les coups de grisou, la morale, le sens de la famille, du service, l’amour de la patrie, l’observation des animaux comme la chatte au coin du feu (voir Colette), bref d’acquérir toute une formation par l’imprégnation quotidienne, ou presque, d’une discipline de l’observation et de l’attention, car les exceptions sont souvent la joie de l’écolier. Bref, pas d’école sans dictées, car « chaque dictée est une plongée dans l’intimité de la langue » et « la langue, disait Fichte, est l’âme de la nation ». Jacques Dhaussy

LES SAGES PAROLES DES ANIMAUX, de Jean-Paul Colin
Klincksieck, « De Natura Rerum », 2016, 266 p., 19 €
Les très jolies illustrations de Valentin Besson pour ces Sages Paroles des animaux font du livre de Jean-Paul Colin un bel objet, et le flacon n’altère en rien l’ivresse du texte. L’auteur a cueilli dans le Littré toutes les expressions qui nous viennent des animaux : métaphores, métonymies, analogies et toutes ces comparaisons, proverbes et fables, qui font « de l’anthropomorphisme d’Ésope à Desnos, en passant par Apulée, La Fontaine, Colette et bien d’autres... ». Certes, l’oie ne peut être débarrassée de sa sottise, mais la plume, d’oie ou d’autres volatiles, à elle seule, trouve place dans une quantité surprenante d’expressions : le travail intellectuel voisine avec l’escroquerie, « plumer la poule sans la faire crier », ou avec le retour du malade à la santé, « il se remplume ». « Le geai paré des plumes du paon » n’est pas une espèce en voie de disparition et « l’avare cherche toujours à tondre sur un oeuf ». Pages d’une richesse extraordinaire qui nous montrent à quel point l’observation des animaux nourrit la psychologie et peut, avec humour ou ironie, nous mener à la vérité. Jacques Dhaussy

LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE EXPLIQUÉE À TOUS !, de Dominique Dupriez
Albin Michel, 2016, 128 p., 6,90 €
« Nouvelle orthographe, vous me la baillez belle », eût sans doute maugréé notre cher et regretté Jean Dutourd. Admettons que Dominique Dupriez s’y prend très bien pour nous présenter la « simplification » de quelque 2 400 mots, censément appliquée dès la rentrée 2016, surtout en se mettant sous le patronage de Grevisse, demandant dès 1948 une « réforme progressive et raisonnable ». Alors, va pour évènement, ambigüe, charriot, interpeler ; on ne change rien aux mots d’origine étrangère ; suppression de certains traits d’union : socioculturel, infrarouge ; remplacement de er par eur : thrilleur, rockeur. La disparition ou le maintien de l’accent circonflexe sur les i et les u ne sont pas évidents ; é au lieu de œ, c’est excellent ! Assez de blablas, tchao, vous brulez de gouter vos taliateles à l’ognon ! Index alphabétique, bibliographie, sitographie. Nicole Vallée

LE FRANÇAIS EN LIBERTÉ. FRENGLISH OU DIVERSITÉ de Patricia Latour et Francis Combes, préface de Claude Hagège
Le Temps des Cerises, 2016, 166 p., 12 €
Quand une journaliste et un poète chroniquent, en duo dans L’Humanité, un français souvent bousculé par l’afflux des anglicismes, mais ô combien vivant et riche de sa diversité, cela donne ce délectable ouvrage, lequel – dixit Claude Hagège – « sait se maintenir à égale distance de deux écueils : excès d’ouverture à l’anglomanie, excès de fermeture aux innovations les plus vivantes ». Notre chronique à nous est facilitée par les titres pertinents et pleins d’humour des soixante-seize chapitres : « La mouche du coach » ; « La guerre “impacte” le langage » ; « Anglais - français un prêté pour un rendu » ; « Le mot “people” » ; « Pléonasmes et tautologies » ; « Bien pansue bien-pensance » ; « Ouste, boost... » ; « J’ai beaucoup investi dans mon mari » (sic, déclaration d’une épouse de prix Nobel). « De quoi se régale-t-on dans les wagons-bars de la SNCF ? » – Mais, « daily », grâce à Monop’, de « clubs », de « wraps » (avec du « tzatziki »), de « muffins », de « cookies » et les enfants auront leur « goûter kids »... Et que dire de la « French Touch », qui fait vendre les voitures et « booste » les exportations ? Et l’ « adèle » des Québécois n’est-elle pas plus jolie encore que « courriel » ? Nicole Vallée

Signalons aussi :
  • LA FRANCOPHONIE DANS SES MOTS, TOME 1. MOTS EN MÉDITERRANÉE, de Bernard Pigearias, préface d’Alfred Gilder (Éditions Glyphe, « Le français en héritage », 2017, 162 p., 16 €).
  • DICTIONNAIRE DES MOTS OUBLIÉS, de Gilles Fau (Éditions du Ver luisant, nouvelle éd., revue et augmentée, 2017, 268 p., 23 €, le commander à l’auteur : Le Bourg, 46500 Miers).
  • LA CONJUGAISON POUR LES NULS, de Jean-Joseph Julaud (Éditions First, 2017, 320 p., 11,95 €).
  • * * *
    - Aux Éditions Garnier, « Les Petits Guides de la langue française, Le Monde », 2017, 6,90 €.
  • LA PHRASE DANS TOUS SES ÉTATS, de Roland Eluerd (96 p.).
  • DES MOTS QUI ONT FAIT SOUCHE, de Pascale Cheminée (94 p.).
  • - De Jean-Loup Chiflet (Le Figaro littéraire, « Mots et cætera », 2017, 136 p., 12,90 €) :
  • PETIT TRAITÉ SINGULIER DES PLÉONASMES INSOUPÇONNÉS.
  • LES NUANCES DE LA LANGUE FRANÇAISE OU L’ART DE CHOISIR LE MOT JUSTE.
  • ÇA SE BOUSCULE AU PORTILLON, de Dominique Lesbros (Éditions Parigramme, 2017, 162 p., 12,90 €).
  • LE POUVOIR DES MOTS. OSEZ LES CONVERSATIONS. OU COMMENT LES NOUVEAUX OUTILS DE COMMUNICATION PEUVENT DEVENIR DE VÉRITABLES ESPACES DE CONVERSATION, de Guillaume Villemot (Eyrolles, « L’instant qui suit », 2017, 160 p., 12 €).
  • LES PARLERS JEUNES (DANS L’ÎLE-DE-FRANCE MULTICULTURELLE), ouvrage coordonné par Françoise Gadet (Éditions Ophrys, « L’Essentiel français », 2017, 174 p., 18 €).
  • L'ORTHOGRAPHE RECTIFIÉE. LE GUIDE POUR TOUT COMPRENDRE, de Bernard Cerquiglini (Librio et Le Monde, 2016, 96 p., 3 €).
  • PETITE PHILOSOPHIE DES MOTS ESPIÈGLES, de Luc de Brabandère avec la collaboration d’Anne Mikolajczak (Éditions Eyrolles, 2016, 160 p., 14 €).
  • MAIS QUI SONT LES ASSASSINS DE L’ÉCOLE ?, de Carole Barjon (Robert Laffont, « Mauvais Esprit », 2016, 232 p., 18 € )
Nos adhérents publient
  • De Jean-Joseph Julaud : La Poésie de Jean Orizet (Le Cherche Midi, 240 p., 18,50 €). « Anthologie thématique et commentée », qui permet de découvrir ou de relire une « oeuvre foisonnante, exigeante mais accessible ».
  • De Michel Le Net : Ça pique ! Secouons nos neurones (Jean Picollec, 264 p., 18 €). L’héroïne s’interroge sur le monde politique.
  • Jean-Claude Amboise a été félicité pour son article dans l’infolettre Agora francophone : « Madagascar – Les Surfs, le plus célèbre groupe malgache de l’histoire. »
  • Éric Martini des Éditions Glyphe publie 101 Citations qui ont fait l’histoire de France, d’Alfred Gilder (214 p., 15 €).
  • Michel Mourlet rend hommage à Michel Déon, dans la revue Livr’arbitres (n° 22), et signe un article dans La Nouvelle Revue universelle (n° 47). Dans ce numéro, Claude Wallaert fait la recension de l’essai de François Cheng, de l’Académie française : De l’âme (Albin Michel, 2016, 156 p., 14 €).
  • D’André Cherpillod : Promenade à travers les langues (Éditions La Blanchetière, 132 p., 72320 Courgenard, 10 €). L’auteur fait sien un proverbe arménien : « Autant tu connais les langues, autant de fois tu es un homme. »
  • Bernard Fripiat nous propose le tome 2 de la BD Orthogaffe.com, construite à partir de vingt-deux sketches humoristiques, disponible gratuitement sur demande, ainsi que le tome 1.
  • De Christian Massé : Les Genêts (Éditions Antya, réed. 2017, 190 p., 16 €). Récit autobiographique d’une vie familiale dans la campagne tourangelle.
  • D’Alfred Herman : Parle au vent... Poèmes (Éditions du Madrier, 2016, 88 p.). Émouvant recueil d’odes octosyllabiques, dédicacé à sa femme Paulette. Tiré à part « Allons debout... », poème sur la francophonie offert par l’auteur.
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