Défense de la langue française   
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DLF, n° 267


L’ALMANACH LAROUSSE 2018 DES AMOUREUX DES MOTS de Wendy Bouchard et Bernard Fripiat
Larousse, 2017, 384 pages, 19,95 €
« Notre » Jean Pruvost vient de nous le révéler, le grand Littré soimême aurait soupiré : « Ô mes amis, ne faites jamais de dictionnaires ! » Eh bien, même dissimulé sous le nom d’Almanach (de l’arabe almanakh), voici bel et bien un nouveau dictionnaire. Mais quel dictionnaire ! Dû à une journaliste passionnée par l’histoire de la langue et des chansons françaises, et à un historien féru de linguistique, il va vous combler à tous égards. Du 1er janvier au 31 décembre, que n’allez-vous pas y trouver ? Chaque jour, un mot, une étymologie, une information insolite, une devinette savante, une interrogation ludique, sans parler de l’astuce du jour, de quoi raviver votre mémoire d’une semaine à l’autre. Évidemment, vous avez grande hâte que je vous en fasse apprécier quelques exemples. Le 4 janvier 1793, fut dénommé, dans le calendrier républicain, jour du lapin. C’est le Mot du jour, le lapin s’appelait cuniculus dans la Rome antique... Mais Pourquoi dit-on poser un lapin ? L’astuce du jour : ne pas confondre égayer et s’égailler. Et une citation dont il faut deviner l’auteur. Sautons à pieds joints au 14 juillet. L’évènement est la « Fête de la Fédération », le mot du jour, la fraternité. Et qui a dit : « Frères humains qui après nous vivez » ? L’astuce du jour : « Des bières, j’en ai bu. » Vous aurez toutes les réponses, le répertoire des mots du jour et une pertinente bibliographie à la fin de cette délicieuse balade au pays des mots. Nicole Vallée

LES MOTS DISPARUS DE PIERRE LAROUSSE avec une introduction de Bernard Cerquiglini et une présentation de Pierre Larousse par Jean Pruvost
Larousse, 2017, 224 pages, 14,95 €
Comment devient-on lexicographe ? Ou plutôt, quel fut l’itinéraire du créateur de ce monument établi à la gloire de notre patrimoine linguistique, le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle ? Retournons brièvement dans le monde d’hier, largement rural, où les vigoureux parlers régionaux commencent à laisser place à la langue uniforme du peuple républicain. À Toucy, village bourguignon, Pierre Larousse (1817-1875) vit une enfance paisible, entre l’auberge de sa mère et la forge de son père ; son intelligence se développe au coeur d’une culture riche et variée. Dans leurs ballots, les colporteurs transportent des trésors, le jeune garçon y découvre Robinson Crusoé, Paul et Virginie, Voltaire et Rousseau, sans ordre ni programme imposé. À l’école, l’instituteur saura déclencher sa vocation, tout au moins la première !
Mais nous sommes en 1838 et Jules Ferry est encore loin. Dans la classe unique, avec une centaine d’élèves de 5 à 17 ans, le travail du maître est soumis à la rigidité de l’instruction religieuse obligatoire, des prières matin et soir, d’une stricte surveillance des autorités (le maire, le curé, le préfet...). Dans ce carcan, où est l’épanouissement pédagogique ?
C’est ainsi que, à peine deux ans après la nomination qui faisait de lui la fierté de sa famille, Pierre Larousse saute le pas et monte à Paris, décidé à assouvir son insatiable curiosité intellectuelle. Étonnant personnage, peut-être déjà convaincu de son destin, sans avoir encore pour autant les moyens de le réaliser. Car il a beau être titulaire d’un solide brevet d’enseignement du premier degré, il n’a pas son bac et l’accès à l’université lui est donc bloqué. À la bibliothèque Sainte-Geneviève, autodidacte anonyme, animé d’une volonté de fer, il lit avidement tout en rédigeant des fiches, précieux matériau de l’oeuvre ultérieure. À l’institution Jauffret, internat privé d’excellent niveau où il travaille en tant que répétiteur, il laissera le souvenir du « pion qui rêvait de publier un dictionnaire comme on n’en avait vu, une encyclopédie populaire ». C’est dans ce cadre qu’il va développer son talent de didacticien en créant des manuels, plusieurs revues pédagogiques, L’Émulation, L’École normale, journal de l’enseignement pratique, qui représentent, nous dit Jean Pruvost, une sorte de formation continue avant la lettre. Désormais reconnu dans le milieu de l’enseignement, il sera en mesure de développer sa conception de la lexicologie, « l’art de bien rendre ses pensées », saisir le sens des mots, trouver l’expression la plus juste. Et si le présent ouvrage porte en sous-titre « les mots oubliés », il ne s’agit aucunement d’un cimetière de vocabulaire, mais de l’évocation vivante d’un siècle dont le lexique dominant est celui de l’agriculture, de la sylviculture et du chemin de fer tout neuf. Mais tout n’est pas perdu, car Bernard Cerquiglini a retrouvé dans la francophonie quelques termes spontanés (se défâcher, débourgeoiser, réciproquer, cadeauter, grèver, siester, etc.), qui sont plus transparents que le verlan et ne dépareraient pas dans notre vocabulaire exténué ! Monika Romani

LE BOUQUIN DES MOTS SAVOUREUX, COCASSES ET POLISSONS, de Daniel Lacotte
Robert Laffont, « Bouquins », 2017, 992 pages, 30 €
L’amour fou de Daniel Lacotte pour ces termes et expressions désuets qui enflamment un texte est contagieux. On reste éplapourdi devant ce foisonnement propre à revivifier notre vocabulaire anémique. L’auteur sonne haut et fort « la trompette de l’émancipation sémantique », sans aucun tabou, surtout pour la langue verte, friponne et bien crue. Le lecteur trouvera sûrement son bonheur dans cette parlure joyeuse, imagée et poétique : au comptoir de l’estaminet, les gamaches sont occupés à asphyxier le pierrot. Les fesse-mathieux ne sont dangereux que pour ceux qui comptent les étoiles. Peu leur chaut la compagnie des marjolets, car ce sont de respectables fesse-cahier ! Cornegidouille, aurait dit le père Ubu... Le langage est en totale rébellion, « les mots ont des maux », nous dit l’auteur, ils se bousculent entre calembours, homophonies et homographies, paronymes et polysémies. Le résultat est succulent. Monika Romani

JE T’APPRENDS LE FRANÇAIS, BORDEL, de Sylvain Szewczyk, illustrations de Laura Acquaviva
Flammarion, 2017, 128 pages, 14,95 €
Surtout ne vous laissez pas rebuter par ce titre provocateur, concernant un ouvrage « d’utilité publique », dont l’auteur, débarqué d’une autre galaxie, est un passionné de notre langue, qui a passé des années à traquer les fautes des politiciens, et âneries mises en ligne sur les réseaux sociaux. La maquette et les illustrations vous enchanteront par leur originalité. Il y est traité de tout : accents, expressions déformées, homonymes pervers, textes illisibles, petites annonces incompréhensibles, fautes insupportables à l’oral et astuces pour les pallier, faux amis, absence de logique, apprendre à écrire avec un président... Et grosse cerise sur le gros gâteau : les deux dernières pages en superbes couleurs nous invitent à rire des fautes mais pas des gens car « la langue française est un facteur d’intégration sociale assez délicat, on l’aime de toute son âme et on n’est jamais tenté de lui être infidèle » (Anatole France). Nicole Vallée

15 MINUTES PAR JOUR POUR STIMULER VOTRE ORTHOGRAPHE, de Line Sommant
Larousse, 2017, 160 pages, 10,95 €
Ce bel album à la couverture bleu, blanc, rouge, avec une mise en pages attrayante et un contenu qui n’élude rien des arcanes de la langue, s’adresse plutôt à des adultes en mal de remise en forme scolaire. En effet, Line Sommant, linguiste, professeur à l’université Paris 3-Sorbonne nouvelle, propose de consacrer 15 minutes par jour à sa méthode. Ce qui correspond au temps limité d’une vie professionnelle chargée. D’où les « astuces », ou moyens mnémotechniques pour aller vite ; et les « jeux » stimulant la curiosité, mais qui ne seront amusants que si les corrigés (en fin de volume) affichent un zéro faute triomphant ! Dans l’urgence, les lecteurs pressés étudieront avec profit la liste non exhaustive des « Mots sur lesquels on peut trébucher », par exemple, Libye, malgré, mamelle, méditerranéen, et comprendront pourquoi ils les écrivent mal ; ils sont également invités à mémoriser la page intitulée « Le français correct », qui redresse quelques fâcheuses tournures (aller au docteur, au jour d’aujourd’hui, perpétrer une habitude, habiter sur Paris), etc. Reste, pour les puristes, la délicate question de la NO ou « nouvelle orthographe », autorisée par les rectifications de 1990. Pour les conservateurs, ces changements censés simplifier la tâche sont bien déroutants ! Monika Romani

CHER PIERRE LAROUSSE... 26 LETTRES POUR SON 200E ANNIVERSAIRE, coordination Sylvie Andreu
Bernard Chauveau Édition, 2017, 80 pages, 25 €
Pierre Larousse est né à Toucy (Yonne), le 23 octobre 1817, et pour le 200e anniversaire de la naissance de celui dont le nom est devenu le nom commun d’un dictionnaire qui rajeunit chaque année, vingt-six auteurs, représentant la francophonie, lui ont écrit une lettre, chacun à sa façon, un hommage bien senti. Parmi les signataires, notre ami Jean Pruvost, qui complète son prénom de l’Athanase inscrit à l’état civil et le voue à l’immortalité ; Tahar Ben Jelloun, qui pour apprendre tous les mots « le [le dico] glissait sous son oreiller » ; Salah Stétié, le diplomate-poète libanais qui manifeste la reconnaissance de l’écrivain, ainsi que celle de tous « les employés du français comme on est abonné au gaz » ; Bernard Cerquiglini, qui lui dit : « Assis à votre table de travail, quatorze heures par jour, il vous a manqué le vent du large. La perception que le français avait d’ores et déjà entrepris son destin mondial [...], qu’il avait vocation à unir ceux qu’Onésime Reclus qualifierait à la fin du siècle de francophones. » Et parmi les témoignages les plus émouvants figure celui de la 4e C de la Cité scolaire de Toucy, qui lui offre, « en s’enjaillant », un florilège de mots qu’il n’a pas connus et qui, bien que de souche locale ou internationale, procèdent plus de l’argot que de la langue universitaire. Hommage amoureux aussi, de tous, à la langue française, dans sa vitalité et son universalité à préserver, même si Dominique Sampiero dénonce à juste titre les méfaits de l’illettrisme. Jacques Dhaussy

À lire ces cinq nouveaux ouvrages publiés en 2017 aux Éditions Garnier, « Les Petits Guides de la langue française, Le Monde », 96 pages, 6,90 €
DES MOTS ET LEURS FONCTIONS. NOMS, PRONOMS, DÉTERMINANTS, ADJECTIFS ET ADVERBES Roland Eluerd, dessins de Thomas Tessier
« Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. » Que dire de mieux après Maupassant ? Certes, avec la maîtrise des mots et de leurs fonctions propres et incontournables, vous parlerez et écrirez correctement, voire subtilement, notre chère langue française. Les noms, leur genre, leurs pluriels, leurs déterminants... Les pronoms démonstratifs, possessifs... Les adjectifs épithètes, qualificatifs, attributs... Les adverbes, leur orthographe, leurs fonctions... Tout est brillamment expliqué dans ce petit ouvrage. Nicole Vallée

CES MOTS VENUS D’AILLEURS. VOLUME 1 et VOLUME 2, d’Olivier Bertrand
Oui, le français a – et fort heureusement – beaucoup emprunté à d’autres langues : au grec, d’abord, pour les scientifiques, à l’allemand, au persan, au turc, au néerlandais, au japonais, au chinois, au hongrois... Quelques exemples : banquise (scandinave), blinis (russe, blini), édredon (danois ederdun), fjord, ski, slalom (norvégien), hussard (hongrois), karaté, judo, shogun, kamikaze (japonais), go, yin et yang (chinois), loustic (allemand lustig), trinquer (allemand trinken), mammouth, oukaze(russe), vampire (serbo-croate)... Nicole Vallée

LA FRANCOPHONIE OU LE FRANÇAIS HORS DE FRANCE, de Mathieu Avanzi et Mélanie Mettra
Qu’ils sont émouvants ces mots des Belges, des Québécois, des Africains. D’ababa à zigonneux, en passant par badloque, casse-caillou, décaniller, emmoder, garrocher, motamoter, rebimbollion, wassingue, ils sont la preuve d’un français toujours vivace de par le monde. Nicole Vallée

LE FRANÇAIS DES RÉGIONS, de Mathieu Avanzi et Brigitte Horiot
Nos régions ne sont pas chiches en particularismes et mots bien à elles, parfois incompris dans la région voisine. D’abat à zou, en passant par alludre, araignoir, babahille, boudinette, cagouille, chamineau, légramuse, manzouère, peuchère, radache, saberlot, taillon, treuffe, vancherelle, y, ziquette... Index des termes cités. Nicole Vallée

FAIRE LA TOURNÉE DES GRANDS-DUCS. ET 99 AUTRES EXPRESSIONS HÉRITÉES DE L’HISTOIRE DE FRANCE, d’Hélène de Champchesnel
Aux Éditions First, deux livres publiés en 2017, 208 pages, 9,95 €
Cette centaine d’expressions cache des pans entiers de notre histoire. Souvent, elles n’ont pas du tout leur sens apparent, ce qui rend leur découverte ou leur rappel d’autant plus captivants. Ainsi « Mort aux vaches ! » ne menace en rien ces pauvres laitières. Les gens de Pontoise ne sont nullement responsables de l’air hébété que l’on a en en revenant. La « vieille » du vieux de la vieille est une institution. Comment la « coqueluche » peut-elle être un engouement déraisonnable ? « Être en rang d’oignon » se gausse du potager. « Battre la chamade », « Les dés sont pipés », « Payer en monnaie de singe », « Une soupe à la grecque »... L’auteur vous en donne avec humour et pertinence l’origine et la signification. Index. Nicole Vallée

MARCHER À CÔTÉ DE SES POMPES. ET 99 AUTRES EXPRESSIONS POPULAIRES, de Catherine Guennec,
Vous les employez tous les jours. Certaines sont un peu vieillotes, d’autres quasi vulgaires. Qu’importe. Elles disent bien ce qu’elles veulent dire, et l’auteur nous conte leur histoire avec délectation ; nées d’un malentendu, d’un évènement marquant, d’une habitude peut-être révolue, d’un mystère. De « À la bonne franquette » à « Un ange passe », en passant par « Boire du petit lait », « Être de la jaquette flottante », « La tête dans le guidon », « Partir en sucette », « Sucrer les fraises »... En verrez-vous « trentesix chandelles » ou bien « des éléphants roses » ? Index. Nicole Vallée

Signalons aussi :
  • DIRE, NE PAS DIRE. DU BON USAGE DE LA LANGUE FRANÇAISE, VOLUME 4, par l’Académie française (Philippe Rey, 2017, 192 p., 12 €).
  • 30 DICTÉES ET JEUX POUR TESTER VOTRE ORTHOGRAPHE, de Jean-Pierre Colignon (Ellipses, 2018, 224 p., 12 €).
  • MANIFESTE POUR UN MONDE FRANCOPHONE. COMMENT CONSTRUIRE UN AVENIR NON STANDARDISÉ ?, de Florian Hurard, préfaces de Dominique Hoppe, Zachary Richard, Ingo Kolboom (L’Harmattan, 2017, 142 p., 15,50 €).
  • * * *
  • L’IMPERTINENCE DU MOT, d’Hélène Tirole et Jean-Robert Léonidas, dessins de Jean-Louis Jacopin (Riveneuve, 2018, 130 p., 12 €).
  • CRAPOUSSIN & NIGUEDOUILLE. LA BELLE HISTOIRE DES MOTS ENDORMIS, de Laure de Chantal et Xavier Mauduit (Stock, 2017, 272 p., 19 €).
  • MA LANGUE AU CHAT. TORTURES ET DÉLICES D’UN ANGLOPHONE À PARIS, de Denis Hirson, préface de Nancy Huston (Points, « Le Goût des mots », 2017, 208 p., 6,90 €).
  • LES MOTS DU BITUME. DE RABELAIS AUX RAPPEURS, PETIT DICTIONNAIRE DE LA LANGUE DE LA RUE, d’Aurore Vincenti, préface d’Alain Rey (Le Robert, 2017, 224 p., 12,90 €).
  • BALADE LITTÉRAIRE PARMI LES FIGURES DE STYLE, de Jean-Loup Chiflet (Le Figaro littéraire, « Mots & Cætera », 2017, 136 p., 12,90 €).
  • PIERRE QUI ROULE N’AMASSE PAS MOUSSE ET AUTRES PROVERBES ILLUSTRÉS PAR GRANDVILLE, commentés par Alain Rey (BNF Éditions, 2017, 208 p., 19 €).
  • 200 DRÔLES DE MOTS QUI ONT CHANGÉ NOS VIES DEPUIS 50 ANS, d’Alain Rey, préface d’Éric Fottorino (Le Robert, 2017, 464 p., 19 €).
  • LA LANGUE FRANÇAISE ET LA LOI, de Pascal Mbongo (Enrick B Éditions, 2017, 344 p., 22,95 €).
  • Aux Éditions Larousse, 2018, expliqués, commentés et complétés par Yves Cunow (8,99 €) :
    LE PREMIER RECUEIL DE MOTS CROISÉS, DIT L’ALBUM ÉLÉPHANT (128 p.).
    MOTS CROISÉS DE TRISTAN BERNARD (160 p.).
Nos adhérents publient
  • Edmond Rostand, l’homme qui voulait bien faire (Éditions de L’Observatoire, 2018, 240 p., 19 €), dernier ouvrage de François Taillandier, a fait l’objet, entre autres, de l’émission de Jean Lebrun, La Marche de l’Histoire, sur France Inter (8 février).
  • Bernard Leconte La mort passe (Les Impliqués Éditeur, 2017, 230 p., 21 €). « La mort passe [...] tout près des héros [...]. Trois récits vifs, où se marient avec bonheur drôlerie, cocasserie et chagrin ».
  • Giovanni Dotoli annonce son livre Sur l’origine du langage et des langues (Hermann, 2018, 370 p., 32 €) et rappelle la publication de Mon rêve à Cordoue, avec Un Hommage à Grenade (L’Harmattan, 2017, 172 p., 18 €).
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