Défense de la langue française   
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DLF, n° 280


SUR LE QUAI... NOUVELLES ET MOTS RARES de Gilles Fau illustrations de Gilles Palazy
Éditions du Ver luisant, 2020, 106 pages, 15 €
(Pour se procurer cet ouvrage, s’adresser à l’auteur : gillesfau2@orange.fr.) Mots rares, mots disparus ou en voie de disparition, Gilles Fau les collectionne depuis longtemps. Pour qu’on ne les oublie pas tout à fait, il les fait revivre dans une suite de brèves nouvelles. Ils trouvent leur place mais ne perdent pas pour autant leur hermétisme. Pour que leur sens ne s’évapore pas, vous les retrouvez sur la page de gauche transformée en glossaire tandis que vis-à-vis la page de droite les utilise dans le texte protecteur. Si ce dernier dépasse la page il a droit à une « tourne » et le feuillet vis-à-vis profite des illustrations variées de Gilles Palazy. Trois par trois, des écrivains célèbres viennent animer des pages avec chacun une phrase qu’ils ont écrite. Bref, l’ouvrage est aéré, ce qui est peut-être nécessaire pour se mettre dans la tête des termes qui ont tendance à être labiles (instables). Un exercice méthémérin (quotidien), parmi ceux qui sont proposés, vous aidera à vous en rendre le souvenir immarcescible. Si vous les retenez tous, vous devenez des Crésus du vocabulaire, mais celui-ci risque de vous rendre mystérieux, pédant, voire insupportable à votre interlocuteur. Ne ratez pas le train, ne restez pas sur le quai ! Et, surtout, évitez de laisser cette source abondante d’enrichissement de la langue à la portée des gamins. Par moments, la berquinade devient crue... Chaque mot en son temps ! Jacques Dhaussy

L’ÉCOLE ET SES MOTS. C'ÉTAIT COMMENT AVANT LES DÉCONFINEMENTS ? de Jean Pruvost
Honoré Champion, « Champion les dictionnaires », 2021, 326 pages, 19 €
L’univers de l’École recèle bien des mystères que Jean Pruvost, fin connaisseur et pratiquant de ses rouages, décrypte en remontant loin dans son histoire, du village au Collège de France, de l’abécédaire à l’Institut. C’est le lexicologue qui nous rappelle que Flaubert, dans son Dictionnaire des idées reçues, qualifiait joliment l’Université de mère nourricière (alma mater). Et, à ceux qui demandent avec insistance « si c’était mieux avant », l’enseignant rappelle l’immémorial proverbe (chinois) : « Les professeurs ouvrent les portes mais vous devez entrer vous-mêmes. » En 2020/2021, scolarité et confinement (mâtinés de présentiel) jouent à cache-cache ; l’Éducation nationale a donc instauré la « continuité pédagogique », laquelle n’est en rien une « solution de continuité », critique l’auteur. Où est l’intrus ? Dans la continuité ou la solution ? L’étymologie saura nous instruire! Dans le contexte actuel, l’écran acquiert l’honorable statut d’ « adjuvant didactique ». Oubliée « l’insidieuse machine à décerveler » méprisée par Michel Leiris. Trente ans plus tard, la technologie numérique a envahi lieux publics et privés. La tablette simplette d’autrefois est devenue un ordinateur ultraplat, un écran tactile permettant d’accéder à des contenus multimédias. Enseignants et élèves s’en accommodent. Le tableau noir, les craies de couleur, la grosse éponge et le joli plumier laqué sont-ils pour autant des espèces menacées ? Nostalgie! Que diraient Claudine et Augustin Meaulnes ? Demeurent néanmoins le brevet (rebaptisé DNB), le baccalauréat (« cet affreux petit examen », jugeait Anatole France), les Palmes académiques, « aussi désirées que brocardées », affirme Xavier Darcos, et les vacances, « cette fuite enchantée » (citation d’un verbicruciste). Monika Romani

UN PETIT DESSIN POUR PARLER COMME LES GRANDS de Sandrine Campese
Le Robert, 2020, 128 pages, 12,90 €
Un nouvel ouvrage de Sandrine Campese, quel plaisir en perspective ! Il ravira petits et grands ; poétiquement – et judicieusement – illustré par Isabelle Fregevu- Claracq, ce livre réussit à développer tout à la fois chez nos futurs érudits la compréhension de l’orthographe, la curiosité de l’étymologie, le goût des mots nouveaux... sans oublier la créativité : il les incitera à imaginer leurs propres mnémographies. Quoi de plus efficace que de dessiner les mots pour les aimer, s’en souvenir, retenir que « frapper » prend deux p (par ex., en transformant ces p en gants de boxe? Vive l’imagination!) Un précieux rappel de la richesse du français et de l’intérêt de se servir de toutes ses nuances pour s’exprimer : sans les mots pour les dire, les pensées aussi finissent par rétrécir. On peut parier que véloce plaira à tous, nippon aux rêveurs de terres lointaines... à chacun son préféré. Un livre à offrir, pourquoi pas avec un petit carnet de dessin pour commencer à noter d’autres mots inconnus, les apprivoiser et se les approprier – un enfant qui « possède » un mot ne l’oubliera pas, et voudra en posséder beaucoup d’autres ! Véronique Likforman

NOTRE GRAMMAIRE EST SEXY. DÉCLARATION D’AMOUR À LA LANGUE FRANÇAISE de Laure de Chantal et Xavier Mauduit
Stock, « Passeurs d’histoire », 2021, 288 pages, 18 €
Sexy, la grammaire française ? Oui, mais au terme d’une cour assidue, après avoir pénétré les arcanes de sa rare beauté. Au premier regard, elle est monstrueuse, seule au monde à présenter plus d’exceptions que de règles ; bien décidée à faire comprendre qu’elle n’est pas (une femme) facile. Et en même temps pudique, toute de retenue avec ses lettres muettes (par exemple e et h), elle manifeste le goût du silence. Mais les haricots, héros et autres hasards, et hameçons nous font rire jaune ! C’est en abordant la syntaxe comme une partie de Lego que l’on commence à s’amuser : on fabrique des « phrases-monde, reflets de l’univers mental », mais gare aux solécismes qui font hurler la construction. Là où le jeu devient franchement coquin, c’est avec le choix de la ponctuation, à tort négligée alors qu’elle respire pourtant l’érotisme, l’audace suprême étant le point de suspension, pour Walter Benjamin, « le code morse universel qui exprime l’amour ». Mais l’innocente virgule, cette « petite verge », tient son rang, tout comme le volcanique point-virgule et le point d’exclamation orgasmique. L’ouvrage de Laure de Chantal et Xavier Mauduit offre une réjouissante analyse, à la fois ludique et historique, de notre langue compliquée et langoureuse, cette « malle aux trésors » avec laquelle on rêve d’entretenir une liaison (dangereuse ?) permettant de dire enfin « je vous aime ». Monika Romani

ÉTYMOLOGIES POUR SURVIVRE AU CHAOS d’Andréa Marcolongo
Les Belles Lettres, 2020, 332 pages, 17,50 €, liseuse12,99 €
Quelle est la finalité de cette quête opiniâtre de l’étymologie ? Atteindre, enfin, un certain apaisement intellectuel et moral, car il s’agit ici de découvrir les racines des mots « pour survivre », tout au moins pour vivre mieux. Car il arrive que la pensée se brouille et s’éprouve en lambeaux disparates, peine à s’extraire du labyrinthe dont elle est prisonnière. Parce que l’ordinaire des échanges est souvent désordonné, approximatif, sujet à d’inévitables malentendus qui « ajoutent au malheur de ce monde », disait Albert Camus, autrement dit, à la violence. L’autrice de cet ouvrage exigeant et très original dans son projet est une jeune helléniste passionnée de langues anciennes, décidée à lutter contre la confusion engendrée par Babel afin de « rester fermement ancré dans l’existence » ; parmi les quatre-vingt-dix-neuf termes élus, de chaos à langage, pourquoi ne pas commencer par anxiété et angoisse, et puis enjamber vers liberté ? Monika Romani

LE CHOIX DE LA FRANCOPHONIE. UN PARCOURS BELGE ET INTERNATIONAL de Roger Dehaybe, avant-propos d’Antoinette Spaak, préface d’Abdou Diouf
Éditions du Cygne, « Traces », 2020, 220 pages, 24 €
C’est le choix d’un homme habité par l’idée d’un humanisme francophone. Cet homme déterminé a fait de ce choix celui de toute la communauté francophone de Belgique. Pour illustrer la complexité institutionnelle de la Belgique, il nous donne, dès les premières pages de son livre, des documents, organigrammes et dates importantes très parlants. Une utile, salutaire « leçon de Belgique »... Nous suivons ensuite sa brillante ascension. Accommodant d’abord les Wallons entre eux (Région et Communauté), puis les Wallons et les Bruxellois, enfin le « Wallo-Brux » avec les institutions de la Flandre aux intérêts parallèles, sinon convergents, peu portées a priori à soutenir la francophonie à l’extérieur, et, parallèlement, avec la Fédération belge, membre naturel des institutions de la Francophonie multilatérale, et signataire obligée parmi les vingt et un du traité de Niamey en 1970.
Si la France est souvent considérée comme une Europe réussie, nous pouvons affirmer que Roger Dehaybe a contribué à sculpter une « Belgique aigle à deux têtes » qui compte beaucoup dans la Francophonie mondiale. Il a ensuite transposé sa précieuse expérience de haut diplomate à l’action au sein de l’ACCT [Agence de coopération culturelle et technique], puis de l’AIF [Agence intergouvernementale de la Francophonie], devenue OIF. Albert Salon

APPELONS UN CHAT, UN CHAT. MAUVAIS USAGE DES MOTS, ÇA SUFFIT ! de Françoise Nore
Les Éditions de l’Opportun, 2021, 288 pages, 14,90 €
Docteur en linguistique et traductrice, Françoise Nore veut remettre le dictionnaire au milieu du village. Elle dénonce avec justesse le politiquement correct qui consiste, par l’usage d’euphémismes, à dissimuler la réalité des choses.
On ne dit plus « licenciement massif » mais « plan de sauvegarde de l’emploi », on ne dit plus « guerre » mais « conflit armé », on ne dit plus « grève » mais « mouvement social », voire « journée d’action » ! Non sans dérision et humour, l’auteur nous invite à choisir le bon mot à la bonne place. Une façon moderne de redonner vie à la célèbre tirade : « À moi, comte, deux mots ! » Philippe Le Pape

LE FRANÇAIS, UNE SI FABULEUSE HISTOIRE ! de Michel Feltin-Palas
Larousse, 2020, 192 pages, 17,95 €
Une histoire fabuleuse et racontée avec un talent qui ne l’est pas moins... Cette histoire si claire, si vivante de notre langue, ponctuée de succès et d’échecs, est le fruit d’une passion qui a digéré toutes les sciences la concernant : la philologie, la sémantique, la phonétique, la lexicographie, l’orthographe nourrissent ici un remarquable survol des siècles agrémenté d’escales significatives. Avec Michel Feltin- Palas dont le style est limpide, nerveux, naturellement élégant, nous franchissons des époques au cours d’un merveilleux voyage. C’est ainsi que nous passons du gaulois au latin, au « gallo-roman » et à l’ancien français avec ses innovations des XIVe et XVe siècles, au français du Grand Siècle, au triomphe de notre idiome en Europe au XVIIIe, puis, en passant par la Révolution, à une langue connue de tous les Français d’aujourd’hui, grâce à la scolarisation généralisée. Entre les grands tableaux s’installent des miniatures : l’une d’elles présente la naissance des doublets. Un temps, la conversation est envahie par un déferlement de mots italiens : Léonard de Vinci vivait alors en France, puis se fit sentir l’influence de la reine mère Catherine de Médicis, venue de Florence. Découvrons ensuite comment le français est devenu la langue de la diplomatie, même s’il est impossible aujourd’hui de ne pas admettre une concurrence certaine entre l’anglais ou l’anglo-américain avec le français. Ce dernier a encore beaucoup d’atouts dans son jeu, en dépit des modifications de la prononciation de certains mots, de la féminisation (parfois ridicule) des noms de métiers, de la négation amputée de son ne et de la disparition du passé simple comme de l’imparfait du subjonctif. Ne parlons pas de la monstrueuse écriture inclusive... Michel Feltin-Palas est réaliste, mais il sait nous donner des raisons fondées d’espérer pour notre langue « un avenir radieux », à certaines conditions... Le français peut continuer joyeusement son chemin d’avenir si nous savons profiter des avantages qu’on lui reconnaît, si nous le respectons, si nous l’aimons vraiment. JacquesDhaussy

DONNEZ-NOUS NOTRE LATIN QUOTIDIEN de Jean-Loup Chiflet
Le Figaro littéraire, « Mots et cætera », 2020, 130 pages, 12,90 €
Johanes-Lupus Chiflet se doutait sûrement que nous adorons avoir peur du latin. C’est pourquoi le ton de son dernier ouvrage est pleinement rassurant. À l’instar de Socrate cherchant à ranimer chez ses disciples un savoir oublié, l’auteur démontre que nous possédons encore (à notre insu ?) une bonne part du lexique des Romains de l’Antiquité. Cette flânerie en pays re-découvert, où l’érudition laisse aussi sa place à l’humour, est un vrai bonheur de lecture. On y rencontre les mots de la langue usuelle (agenda, curriculum vitae, caméra, terminus, etc.) et quelques mal-aimés (chaos, ultimatum, alibi...), un joli vocabulaire musical, et nombre de termes scientifiques intimidants. Enfin, n’oublions pas de revoir les chiffres romains et de servir au chien sa pâtée César ! Monika Romani

200 MOTS ÉTRANGERS QUE LE FRANÇAIS A ADOPTÉS de Marie-Dominique Porée
FIRST Éditions, 2020, 176 pages, 7,95 €
Toute langue est le fruit d’emprunts, de naturalisations, d’adoptions, et la langue française n’échappe pas à ce mode d’enrichissement, au point que des mots, des noms très familiers qu’on croit venus du village d’à côté tirent leur origine de pays lointains. Marie-Dominique Porée, qui est professeur agrégé de grec, cueille un grand nombre de mots dans le grand jardin des « infiltrés ». Elle ne les classe pas selon leur origine ou leur nationalité et donne à ce recueil français un charme kaléidoscopique. Le manga vous entraîne au Japon et le sérail, à la fois italien et turco-persan, nous emmène d’un pas français vers Bajazet ou chez le pacha Selim, où deux jeunes gens enlevés par des pirates sont sévèrement gardés. La carmagnole, cette veste à courtes basques, fut rapportée de Carmagnola par des ouvriers piémontais pour permettre aux Révolutionnaires de danser. Nous préférerons le nirvana au goulag si nous sommes comme l’âne de Buridan hésitant entre le couscous et la paella. Sur le boulevard (néerlandais), promenade des étrangers, de nombreuses découvertes vous attendent... JacquesDhaussy

DONNER SA LANGUE AU CHAT ET AUTRES EXPRESSIONS SUR NOS FÉLINS BIEN-AIMÉS de Bertrand Meyer-Stabley
Éditions Bartillat, 2020, 264 pages, 16,49 €
Minou, minou... Pouvez-vous imaginer le nombre d’expressions, proverbes et dictons où figure votre compagnon, votre ami, votre animal favori et parfois le véritable propriétaire de votre domicile ? Vous donnez votre langue au chat ? Plus de 150. De quoi étudier ses qualités et ses défauts et décrire dans les moindres détails les comportements de ce félin aux dimensions domestiques. Il a, ce chat, cette vertu du silence dont il ne se départ que très rarement, il faut qu’il soit très mécontent et que sa volonté ne soit pas écoutée. Il peut être « en poche » comme dans une délicieuse comédie de Feydeau ou naïf comme celui de La Fontaine qu’un singe contraint à tirer les marrons du feu. Échaudé, il craint l’eau froide ; emmitouflé, il ne peut prendre de souris. Toutes ces expressions réunies par Bertrand Meyer-Stabley, françaises ou étrangères, vous entraînent dans un vaste champ de psychologie féline, mais aussi très humaine. Un guide pour le libre examen... JacquesDhaussy

        Signalons aussi :
  • LA PRODIGIEUSE HISTOIRE DU NOM DES ÉLÉMENTS !, de Pierre Avenas, avec la collaboration de Minh-Thu Dinh-Audouin, préface de Jacques Livage (EDP sciences, 2019, 260 p., 19 €).
  • DU 0 AU ZÉRO FAUTE. 30 DICTÉES FUTÉES ET ORIGINALES, EXPLIQUÉES ET COMMENTÉES, de Philippe Dessouliers (Ellipses, 2021, 240 p., 12,50 €, format numérique 10,99 €).
  • DICTIONNAIRE CULTUREL DU CHRISTIANISME. LE SENS CHRÉTIEN DES MOTS, de Pascal-Raphaël Ambrogi, préface de Mgr Pascal Wintzer (Honoré Champion, « Champion les dictionnaires », 2021, 1 040 p., 39,90 €).
  • 3 MINUTES POUR COMPRENDRE. 50 MOMENTS-CLÉS DE L’HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE, de Bernard Fripiat, préface de Wendy Bouchard (Le Courrier du Livre, 2021, 158 p. illustrées, 21,90 €).
  • LE HOLD-UP DES MOTS. REDONNER AUX MOTS LEUR VRAI SENS, de Geoffroy de Vries (l’Archipel, 2021, 256 p., 18 €).
  • UN POINT C'EST TOUT, LA PONCTUATION EFFICACE, de Jean-Pierre Colignon (ediSens, « En français dans le texte », 2021, 6e édition, 168 p., 16 €).
  • ACCORDS PARFAITS. LES PRINCIPALES RÈGLES, de Jean-Pierre Colignon et Jacques Décourt (ediSens, « En français dans le texte », 2021, 6e édition, 128 p., 16 €).
  • LA FRANCOPHONIE DANS SES MOTS. TOME III. DES MOTS ET DES HOMMES, de Bernard Pigearias, préface de Jean-Pierre Colignon (Éditions Glyphe, 2021, 268 p., 20 €).
  • * * *
  • UN PARTICIPE QUI NE PASSE PAS, de Bernard Cerquiglini (Éditions Points, « Le Goût des mots », 2021, 224 p., 7,20 €).
  • NOUVEAU GLOSSAIRE NAUTIQUE. DICTIONNAIRE DES TERMES DE LA MARINE À VOILES, T À Z, d’Augustin Jal (CNRS Éditions, 2021, 350 p., 55 €).
  • LES ANAGRAMMES, de Pierre-Yves Testenoire (Que sais-je?, 2021, 128 p., 9 €).
  • SPEAK WHITE ! POURQUOI RENONCER AU BONHEUR DE PARLER FRANÇAIS ?, d’Alain Borer (Gallimard, 2021, 48 p., 4,90 €).
  • LA FABULEUSE HISTOIRE DE L’INVENTION DE L’ÉCRITURE, de Silvia Ferrara (Seuil, 2021, 320 p., 22 €).
  • HUGO PREND SON ENVOL. UN CONTE POUR APPRENDRE À TRAVAILLER SEUL, d’Anne-Marie Gaignard (Le Robert, 2021, 96 p., 15,90 €).
  • GREVISSE 300 DICTÉES D’ÉCRIVAINS. 200 TEXTES D’ÉCRIVAINS. 50 TEXTES DE PRESSE. 50 TEXTES GRAMMATICAUX, de Karine Germoni, préface de Philippe Lançon (De Boeck, 2021, 464 p., 24,90 €).
  • LA CONJUGAISON EN TABLEAUX. POUR MIEUX MÉMORISER LES TEMPS ET LES TERMINAISONS, de Brigitte Lancien (Ellipses, 2021, 102 p., 12 €, format numérique 9,99 €).
  • ABÉCÉDAIRE ILLUSTRÉ DES MOTS VOYAGEURS. FLÂNERIES ÉTYMOLOGIQUES,
    d’Hugo Blanchet et Anouck Ferri (Perrousseaux Atelier, 2021, 208 p., 19,90 €).
  • SUR LE POUCE ! 560 EXPRESSIONS FRANÇAISES EN 64 THÈMES AVEC 153 EXERCICES CORRIGÉS (FLE, NIVEAU B1-B2), de Martine Boyer-Dalat (Ellipses, « Bloc-notes », 2021, 160 p., 12 €, format numérique, 9,99 €).
  • GRANDE GRAMMAIRE HISTORIQUE DU FRANÇAIS, sous la direction de Christiane Marchello-Nizia, Bernard Combettes, Sophie Prévost et Tobias Scheer (De Gruyter Mouton, 2020, 2 000 p., 349 €).
  • LE LANGAGE ET SES DISTORSIONS, collectif (Qs ?, « Prétentaine », 2020, 252 p. illustrées, 20 €).
  • VOUS REPRENDREZ BIEN... UN BONBON SUR LA LANGUE ? PARTAGEONS LE FRANÇAIS ET SES CURIOSITÉS !, de Muriel Gilbert (La Librairie Vuibert, 2020, 208 p., 17,90 €).
Nos adhérents publient
  • Bernard Boller nous signale ses deux nouveaux ouvrages, publiés chez L’Harmattan : Matrona. Lettres champenoises (« Littérature et régions », 2020, 126 p., 14,50 €) et Le Trésor du Rhin ou le dit des Nibelungen, préfacé par Jacques Krabal (« collection Rue des Écoles », 2021, 160 p., 17 €). La parole est donnée aux descendants des Nibelungen...
  • À lire, entre autres, dans Le Nouveau Dévorant (n° 304) « Le boucher-charcutier de Landeven », nouvelle du président du Cercle des écrivains cheminots, Philippe Deniard.
  • Joël Conte nous a adressé deux ouvrages publiés, au profit de l’Unicef, par Rencontres européenneseuropoésie, association qu’il préside : Anthologie europoésie 2019 (2021, 242 p., 20 €) et Anthologie europoésie 2019. Jeunes Poètes du monde entier (2020, 50 p., 10 €). L’association organise, comme chaque année, le concours de poésie, contes et nouvelles, au profit de l’Unicef, « ouvert, jusqu’au 15 octobre 2021, à tous les poètes d’expression francophone ». Deux thèmes : « L’enfance : aide et protection » et thème libre.
  • Jacques Dhaussy mentionne « l’excellente revue trimestrielle Défense de la langue française » dans le numéro 143 de L’Écrivain combattant. Il y présente également Villers- Cotterêts où « les travaux se poursuivent [...] pour faire du château un lieu de création, d’innovation et de diffusion de la culture en langue française dans le monde » et « un véritable laboratoire de la Francophonie ».
  • Dans la tête des poètes (First Éditions, 2021, 212 p., 14,95 €) : au plaisir de retrouver des poèmes aimés et d’en découvrir d’autres, s’ajoute celui procuré par l’humour de Jean-Joseph Julaud et sa tendresse pour les auteurs, et par les charmantes illustrations de Pierre Fouillet.
  • Dans Pierre Messmer (1916- 2007), Nicolas de Guillebon introduit onze études, dont une de François Cheng, de l’Académie française, sur ce grand serviteur de l’État qui a marqué la seconde moitié du XXe siècle (Les Éditions du Cerf, « Patrimoines », 2021, 166 p., 14 €).
  • Alain Ripaux, président de Francophonie Force Oblige, annonce que le 5e numéro de sa Revue Francophone d’Information est consacré aux relations franco-britanniques, de Guillaume le Conquérant à Charles de Gaulle [...], ainsi qu’aux dernières nouvelles du Québec et de la francophonie.
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