Défense de la langue française   
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DLF, n° 281


3 MINUTES POUR COMPRENDRE 50 MOMENTS-CLÉS DE L’HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE de Bernard Fripiat, préface de Wendy Bouchard
Courrier du livre, 2021, 160 pages reliées, 21,90 €
Bernard Fripiat nous avait accoutumés au temps court de ses chroniques à la radio; voici que ce diable d’homme réitère, en calculant encore 3 minutes de lecture érudite et pédagogique, à chaque étape du développement de notre étonnante langue française. Mais il anime ce récit aussi ancien que l’indoeuropéen par la grâce de somptueuses illustrations, lesquelles méritent davantage que 30 secondes d’attention ! L’austérité de la linguistique adoucie par les beaux-arts ! Ainsi des multiples influences grecques et latines mises en lumière par Puvis de Chavannes (Marseille colonie grecque) et par un buste imposant de Jules César, qui « nous rendit une visite peu amicale mais fit du français une langue latine ». Ce que déplora ultérieurement Rabelais, fulminant contre « de vieux mots latins tous moisis et incertains ».
L’ancien français ? Admirons plutôt la délicieuse enluminure de Lancelot, la miniature du conte du Graal et la page consacrée aux trouvères et troubadours. Flânons tranquillement jusqu’au « grand bouleversement », l’invention de l’imprimerie entraînant avec elle les premiers débats orthographiques dont nous ne nous sommes jamais lassés. D’où l’apparition de La Dictée, et de sa représentation picturale, charmantes têtes blondes ignorant encore que la graphie va devenir une science... Le Nouveau Larousse illustré à la couverture ornée d’une créature féminine mystérieuse offre à lui seul une véritable odyssée. Monika Romani

LA PRODIGIEUSE HISTOIRE DU NOM DES ÉLÉMENTS de Pierre Avenas, avec la collaboration de Minh-Tu Dinh-Audouin, préface de Jacques Livage
EDP Sciences, 2019, 260 pages, 19 €
Au commencement de l’histoire des sciences, les éléments demeurent propriété intellectuelle des philosophes. Au nombre de 4 : le Feu, l’Eau, l’Air et la Terre (celle-ci au sens de l’ensemble des matières solides, formant une seule et même substance). Empédocle, puis Platon, représentent l’origine de l’univers à l’aide de ces réalités premières auxquelles s’ajoute, pour Aristote, l’Éther dans lequel baignent les étoiles. Puis les alchimistes, tout au long du Moyen Âge, nous font rêver avec leurs combinaisons magiques, les « noces de métaux » dont on peut s’étonner que les Anciens ne les aient pas considérés comme éléments en tant que tels, mais seulement comme formes particulières de l’élément Terre. Il y avait pourtant 7 métaux connus : l’or, l’argent, le bronze et le fer, le mercure, le plomb et l’étain, lesquels constituent en fait une première catégorie chimique.
À quel moment apparaît le terme scientifique de chimie, ouvrant la voie à des découvertes fabuleuses? En 1789, Lavoisier instaure le concept d’élément chimique et établit la liste des 23 éléments connus à cette date. Par la suite, ceux-ci seront classés selon leur masse, de l’hydrogène léger au lourd uranium. En 1869, Mendeleïev publie son tableau de 63 éléments tout en posant des emplacements vides réservés à d’ultérieures trouvailles, effectivement réalisées ! Aujourd’hui, les chercheurs en ont identifié 118, parmi lesquels certains nous sont plus ou moins familiers : chlore, sodium, carbone, fluor, soufre, phosphore, iode, etc. Dans cet ouvrage à la fois savant et pédagogique, et superbement illustré, l’occasion nous est donnée de suivre ce cheminement de deux mille ans et plus. Monika Romani

DU 0 AU ZÉRO FAUTE. 30 DICTÉES FUTÉES ET ORIGINALES, EXPLIQUÉES ET COMMENTÉES de Philippe Dessouliers
Ellipses, 2021, 240 pages, 12,50 €, liseuse 10,99 €
Didactique, humoristique, ludique, instrument de raisonnement et de culture, clé pour l’esprit et guide pour l’orthographe, soutien de l’intelligence et de la curiosité, ce recueil de 30 dictées, futées, originales, expliquées et commentées, mérite tous ces qualificatifs et toute cette litanie d’appréciations positives. Original, il l’est, car, s’il laisse de côté de beaux textes, qui seront peut-être parfois pour des enfants la seule ouverture de leur vie sur la littérature, il plonge dans le réel, dans la vie de tous les jours, dans l’actualité, dans les réserves de l’imagination, dans les rêveries les plus extraordinaires. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les titres de ces dictées classées selon leurs difficultés : « Sur le pont d’Avignon », « Une dictée : ça vous botte ? », « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage », « Un gibier pour le gibet », « L’amour vache », ou « La comédie humaine ». Il suffit de noter que certaines d’entre elles sont à étages comme dans certains concours d’orthographe savamment organisés : premier paragraphe pour les juniors et dernier paragraphe pour les seniors amateurs... Une page de ce livre est particulièrement utile : la première après l’avant-propos et le mode d’emploi du volume : la table des abréviations utilisées dans les commentaires des dictées : A Accent, C Conjugaison, E Étymologie, J Jeu de mots (piège de sens), M/F Genre, NP nom propre, O Orthotypographie, P Prononciation, R Orthographe rectifiée, S Sens difficile, T Trait d’union. Cette énumération, fruit d’une véritable pédagogie, offre au correcteur comme au lecteur un arsenal de notions qui font de ces textes une mine de culture et un outil souverain pour la formation de l’intelligence, science des rapports et des correspondances. Enrichissement du vocabulaire et connaissance approfondie de la langue française sont les deux mamelles de ce guide orthographique qui doit dissiper toute hésitation entre les deux l ou les deux n. Jacques Dhaussy

« SPEAK WHITE ! » POURQUOI RENONCER AU BONHEUR DE PARLER FRANÇAIS ? d’Alain Borer
Tracts Gallimard, « Grand Format », 2021, 46 pages, 4,90 €
Deux précisions avant d’aborder le contenu proprement dit de cette plaquette ou de cet opuscule consacré à la langue française. Pourquoi ce titre anglais ? Tout simplement parce qu’il rappelle l’interdiction faite aux élèves du Québec de parler français dans les établissements de la Belle Province, après les succès remportés par les Anglais. En effet, il fallait « parler la langue du maître et se soumettre ». D’autre part, ne cherchez pas les notes, références et commentaires renvoyant habituellement au bas des pages. Elles existent, mais nous sommes invités, pour les trouver, à nous reporter par une note de la deuxième page de couverture au site alainborer.fr. Bizarre, bizarre, peut-être, mais tous ces éclaircissements sont fort intéressants.
Écrivain, voyageur et poète, Alain Borer nous offre dans ces pages une méditation sur l’état de la langue française, sur les menaces qui planent sur elle, sur les transformations qu’elle manifeste souvent à son insu, mais qui la minent de l’intérieur sans qu’on éprouve la moindre douleur. La maladie est là, mais elle évolue inlassablement d’une manière sournoise. Bref, enfilant sa blouse blanche de médecin du français, réunissant toutes les observations qu’il accumule depuis des années, Alain Borer prononce un diagnostic alarmant. Exagère-t-il pour être entendu ? Demeure-t-il en deçà de la réalité ? Il nous prévient et évoque ce qu’écrivait déjà Duneton sur « la mort du français », langue « exposée au risque de s’effondrer en un français pourri ». Les conclusions de Borer sont pertinentes après l’examen profond auquel il se livre et qu’il exprime parfois avec des mots nouveaux comme le « vidimus ». Heureusement, il les explique clairement et nous ouvre même des perspectives. La langue française est peut-être un « grand oiseau mazouté », mais elle traduit à sa façon, comme le notait déjà Philippe Sollers, « la décomposition générale en cours » et « le malaise dans la civilisation ». Notre auteur relève également la phrase de R. Millet estimant que tous ceux qui souffrent « de l’effondrement et de l’enlaidissement du français » sont « des sentimentaux, vivant leur plus grande crise amoureuse : celle de l’amour de la langue ». Le français est sapé par cet anglo-américain qui voudrait le faire disparaître et, en Europe, les attaques contre notre langue n’ont pas été minimisées par le « Brexit ». Le vent hégémonique s’est même renforcé. Ces pages d’Alain Borer qui peuvent nous attrister sont en réalité une plaidoirie pour le français, une grande déclaration d’amour à notre langue dont il nous décrit la singularité et les qualités essentielles, ainsi qu’une invitation à ne pas nous laisser dévorer par cette conjuration des puissants. Il nous donne les arguments pour défendre notre langue et ne pas renoncer à la joie de la trouver belle et au bonheur de la parler. Jacques Dhaussy

LE HOLD-UP DES MOTS. REDONNER AUX MOTS LEUR VRAI SENS de Geoffroy de Vries
L’Archipel, 2021, 240 pages, 18 €
Qu’est-il arrivé au langage? L’avocat Geoffroy de Vries incrimine rien de moins qu’un hold-up, opération préméditée visant à s’approprier des biens de grande valeur. Son inquiétude rappelle le livre de George Orwell, 1984 – et cette date est désormais bien dépassée –, dénonçant « les mots fabriqués sur mesure à des fins politiques », forme insidieuse de manipulation sémantique. Ainsi, prenons démocratie, terme sur lequel s’accordent les dictionnaires, tant sur l’étymologie que sur le sens. « Pourtant, depuis quelques décennies, écrit l’auteur, démocratie et république sont souvent confondues » ; désormais, le concept sombre dans une forme de confusion idéologique. Le responsable de ce délit linguistique pourrait être aussi l’usage immodéré des adjectifs, « comme si le mot ne se suffisait plus à lui-même, le voici affublé de qualificatifs : démocratie directe, présidentielle, parlementaire, libérale, censitaire, populaire, chrétienne, participative, etc. »
C’est un procès courageux que le juriste engage contre toutes les notions qui, pour lui, en raison de leur longue et riche histoire, sont détournées de leur sens originel. Il n’hésite pas à explorer tous les aspects de la vie humaine et sociale, ceux qui soulèvent des problèmes délicats, voire sujets à polémique : homme et femme, mariage, avortement, euthanasie, identité française, immigration, droits de l’homme, séparatisme, Dieu, vérité et tant d’autres. Mais l’épilogue n’est pas optimiste : « Aussi puissants soient-ils, les mots ne seront jamais que des mots. » Monika Romani

VOUS REPRENDREZ BIEN... UN BONBON SUR LA LANGUE ? de Muriel Gilbert
La librairie Vuibert, 2020, 208 p., 17, 90 €
Le sac est ouvert. Il est, sur un ton joyeux et malicieux, plein d’enseignements sérieux, fondés et vérifiés. Ce recueil de bonbons enregistrés pour les auditeurs de RTL répond à une foule de questions que tout amateur de notre langue se pose ou devrait se poser. C’est un florilège agréable à lire, distrayant, et même amusant. Imprimé, il garde le charme de l’oreille. Et que d’informations historiques, phonétiques, philologiques et de bon usage il contient. Glanons quelques titres au fil des pages : « Convainquant ou convaincant ? », « Peut-on fêter les “un an” de son bébé ? », « Oyez Morel et Devos », « Quand les villes deviennent des choses », « Quelle que, quelques, quels que, Quel casse-tête », « Les écoles vont-elles rouvrir... ou réouvrir ? » L’actualité est emplie de points d’interrogation et des fautes d’orthographe dénoncent les coupables. Faut-il ici mettre une capitale ou un « bas de casse », comme disent les imprimeurs ? Écoutez Muriel Gilbert, elle est de bon conseil. N’utilisez pas le « de », particule nobiliaire ou non, sans discernement. On ne l’emploie qu’avec le prénom ou précédé de Monsieur ou Madame, c’est la règle générale, mais attention, elle est assortie de subtilités. Les « particulés » au pluriel doivent s’en passer, sauf s’ils commencent par une voyelle ou s’ils sont monosyllabiques. Les bonbons s’appellent entre eux... Prenez-en encore un, vite, sinon j’emporte le sac ! Jacques Dhaussy

NOUVEAU GLOSSAIRE NAUTIQUE D’AUGUSTIN JAL. DICTIONNAIRE DES TERMES DE LA MARINE À VOILE, RÉVISION DE L’ÉDITION DE 1848, T À Z d’André Zysberg et Elisabeth Ridel
CNRS, 2021, 1 268 pages, 59 €
La sortie tant attendue du dernier tome « T à Z » du NGN d’Augustin Jal doit être saluée avec grande joie et sincères félicitations. Cette parution met un point final à un long, très long feuilleton. Du premier au dernier tome : 12 volumes !!! Lancé en 1970, le cadencement initial de parution avait été établi à deux ans (soit une vingtaine d’années pour la parution complète) ; mais, dès la troisième lettre, « C », les choses ont dérapé. À cela au moins deux raisons :
– difficulté de trouver des marins lexicographes et/ou des lexicographes connaissant la marine (de guerre, marchande et de plaisance); 66 collaborateurs pour « AB », moins d’une dizaine pour « T-Z » ;
– sous-estimation chronique de l’ampleur du travail, qui illustre la difficulté de gérer une équipe de lexicographes.
Autant de raisons pour que cette aventure s’étale sur... plus d'un demi-siècle : 52 ans ! Tout seul, Augustin Jal avait mis deux fois moins ! Eu égard à la durée de cette publication, à l’évolution des choses ou au changement des personnes, il n’est pas étonnant que l’on puisse lire plusieurs préfaces d’universitaires spécialisés, dont l’analyse est très riche d’informations et d’enseignements.
Il serait aisé de trouver des défauts à cette oeuvre magistrale, mais, pour avoir écrit un dictionnaire, je sais trop bien que « la critique est aisée, mais l’art est difficile ».
La lettre la plus productive est « P » avec 2 189 entrées, suivie de « C » avec 1 845 entrées ; « B » ne vient qu’en 3e position, avec 1 337 rubriques.
Il n’empêche : ce dictionnaire de marine contient près de 16 800 entrées ! Enfin un dictionnaire marin, maritime, nautique et naval digne de ce nom ! Joseph de Miribel

UN PARTICIPE QUI NE PASSE PAS de Bernard Cerquiglini
Éditions Points, « Le Goût des mots », 2021, 224 pages, 7,20 €
Le sujet est particulièrement sérieux. Grammaire et orthographe s’allient pour le... compliquer et cette complication s’ajoute à toutes les autres, car aujourd’hui plus rien n’est simple. Le célèbre linguiste Bernard Cerquiligni ne recule pas devant les difficultés de l’accord du participe passé. Il les attaque et, grâce à son argumentation fine et fouillée, il les dissout de sorte qu’enfin ce participe récalcitrant puisse passer. Il passe d’autant mieux que l’auteur nous en raconte les péripéties à travers l’histoire de la langue et de multiples exemples choisis. Aux sortilèges embrouillés, il nous offre un dénouement agréable à lire, avec de l’humour et un art de déjouer les subtilités. La règle est pourtant définie depuis des siècles. Marot, qui ne s’occupait pas toujours de pendus « au nez plus piqueté que dé à coudre », entre deux séjours au Châtelet ou en exil à Ferrare, s’intéresse au bon usage du français, et déjà le complément d’objet direct placé avant le verbe commande l’accord en genre et en nombre. Nous passerons ensuite par les salons du XVIIIe siècle, puis nous retrouverons les escarmouches entre conservateurs et progressistes. Les conversations que nous aurons entendues porteront leurs fruits. Désormais, les certitudes glanées sous la plume éclairée du pacificateur contemporain permettent d’éviter toute querelle. Ouf ! Comment, avec le participe passé, n’être pas enfin d’accord ? Jacques Dhaussy

        Signalons aussi :
  • UN POINT C'EST TOUT, LA PONCTUATION EFFICACE, de Jean-Pierre Colignon
    (ediSens, « En français dans le texte », 2021, 6e édition, 168 p., 16 €).
  • ACCORDS PARFAITS. LES PRINCIPALES RÈGLES, de Jean-Pierre Colignon et Jacques Décourt
    (ediSens, « En français dans le texte », 2021, 6e édition, 128 p., 16 €).
  • LA FRANCOPHONIE DANS SES MOTS. TOME III. DES MOTS ET DES HOMMES, de Bernard Pigearias, préface de Jean-Pierre Colignon
    (Éditions Glyphe, 2021, 268 p., 20 €).
  • LES FABLES DE LA FONTAINE, commentées par Jean-Joseph Julaud et illustrées par Chaunu
    (First Éditions, à paraître le 14 octobre 2021, 200 p. reliées, 16,95 €).
  • ÉCRIRE SANS FAUTE(S). DICTIONNAIRE MODERNE ET PRATIQUE DES DIFFICULTÉS DU FRANÇAIS, de Jean-Pierre Colignon
    CFPJ, à paraître le 28 octobre 2021, 168 p., 28,50 €).
  • * * *
  • 1001 CURIOSITÉS DE LA LANGUE FRANÇAISE, de Françoise Nore
    (Le Figaro Éditions, 2021, 384 p., 24 €).
  • 150 DRÔLES D'EXPRESSIONS POUR CULTIVER SON JARDIN, racontées par Nathalie Gendrot
    (Le Robert, 2021, 320 p., 12,90 €).
  • QUI VEUT LA PEAU DU FRANÇAIS ?, de Christophe Benzitoun
    (Le Robert, « Temps de parole », 2021, 288 p., 22 €).
  • LEXIQUE RAISONNÉ DU FRANÇAIS ACADÉMIQUE. TOME 1. LES COLLOCATIONS VERBO-NOMINALES, de Catherine Fuchs et Sylvie Garnier
    (Éditions OPHRYS, 2020, 320 p., 18 €).
  • LE TIGRE, LE VERT GALANT, LA PERFIDE ALBION ET LES AUTRES. LES SURNOMS AU FIL DE L‘HISTOIRE, de Daniel Lacotte
    (Christine Bonneton, « Au fil des mots », 2021, 288 p., 16,90 €).
  • 2000 QCM DE FRANÇAIS, CULTURE GÉNÉRALE, MATHÉMATIQUES ET TESTS PSYCHOTECHNIQUES (PRÉPARATION AU CONCOURS 2021-2022 DE LA FONCTION PUBLIQUE), de Sébastien Drevet et Dominique Dumas
    (Vuibert, 2021, 288 p., 19,90 €).
  • HUGO PREND SON ENVOL. UN CONTE POUR APPRENDRE À TRAVAILLER SEUL, d’Anne-Marie Gaignard
    (Vuibert, 2021, 96 p., 15,90 €).
  • VAINCREZ-VOUS LES PIRES CHAUSSE-TRAPPES DE LA LANGUE FRANÇAISE ?, de Line Sommant
    (Larousse, 2021, 64 p., 4,99 €).
  • LE MAGASIN PITTORESQUE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE, de Jean-Loup Chiflet
    (Plon, 2021, 336 p., 14,90 €, liseuse, 9,99 €).
Nos adhérents publient
  • Yvan Gradis publie Feu au sens. Jeux de mots (Les Dossiers d’Aquitaine, 38 p. 10 €), recueil de 238 jeux de mots, contrepèteries et calembours accumulés depuis une quarantaine d’années.
  • Sur le lien https://youtube/ s1tGo0AOI70, Louis Bachoud lit un passage d’Axiomes du Grand Âge (voir DLF n° 279, p. IX), pour partager « un moment de réflexion dans ce monde chaotique ».
  • L’article d’Ange Bizet « Orthoépie de -an » (DLF n° 279) est disponible, en version longue, sur le site Lexilogos, mais est réservé aux abonnés de la revue Éla (Études de linguistique appliquée).
  • Franck Martin a illustré un très joli conte poétique en prose : Chant de l’aube (Éditions Le Tournesol, 2021, 151 p., 19 €). Auteurs sous pseudonymes : Phanelle et Loucanaor. On peut se procurer ce livre uniquement sur https://editionsle tournesol.wixsite.com/web site.
  • Michel Dutilleul annonce la parution de son livre, Il était temps (Éditions Baudelaire, 134 p., 13 €) « contenant l’ensemble de [ses] textes courts complété de pensées humoristiques et d’articles sur la langue française ».
  • Dans la revue trimestrielle Livr’arbitres (n° 34), Bernard Leconte signe deux articles sur Courteline, et six pages du dossier « Cinéphilie », dont une de Catherine Distinguin, sont consacrées à Michel Mourlet. Y sont présentés également deux des livres de celui-ci sur le cinéma : Sur un art ignoré. La mise en scène comme langage et Survivant de l’âge d’or.
  • Pierre Avenas rédige des articles d’étymologie pour les revues La Jaune et la Rouge et L’Actualité chimique. Ces articles sont en accès libre et gratuit sur internet. À lire, entre autres : « Étymologie : À propos de la dette » (n° 766) et « Clin d’oeil étymologique. À propos de la xanthine » (n° 464) sur le site : Pierre Avenas - L’Actualité Chimique (lactualitechimique.org).
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