Défense de la langue française   
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éducation nationale
enseignement, illettrisme, lutte et prévention

62778. - 12 avril 2005. Mme Bérengère Poletti attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'illettrisme. Une étude démontre qu'une personne sur dix éprouve des difficultés, dans sa vie quotidienne, à écrire ou à lire. En effet, on considère la lecture et le langage écrit comme des instruments au service de la pensée afin de recevoir, de traiter et d'intégrer l'information. Mais l'écriture et la communication donnent des informations quant au statut social ou à la culture. Les personnes illettrées ont souvent une crainte bien légitime vis à vis du réapprentissage. Aussi, cette population désavantagée a des difficultés à accéder à la culture, ce qui entraîne une frustration les conduisant à considérer qu'elles n'ont rien à dire d'intéressant aux personnes lettrées. Aussi, il lui serait agréable de connaître la position du Gouvernement quant à ce problème d'une part et quelles solutions il compte mettre en oeuvre afin de d'améliorer le dépistage d'autre part.

Réponse publiée au JO le : 12/07/2005 : Les données les plus récentes font état de 3,4 % d'élèves en très grande difficulté à la fin de l'école primaire et de 2,2 % en fin de collège ; ces élèves ne maîtrisent aucune des compétences attendues à ces niveaux de la scolarité. Aux mêmes niveaux, ce sont 11,6 % des écoliers et 12,8 % des collégiens qui ont des difficultés et ne maîtrisent que partiellement les mêmes compétences (source : « L'État de l'école », n° 14, édition 2004 - direction de l'évaluation et de la prospective). La loi d'orientation et de programme sur l'avenir de l'école, promulguée le 23 avril dernier, prévoit plusieurs mesures en vue de prendre en compte les difficultés des élèves et d'y apporter des réponses adaptées. Ainsi, la scolarité obligatoire doit garantir à chacun les moyens de parvenir à la maîtrise d'un socle commun de connaissances et de compétences indispensables. Le contenu de ce socle commun, qui ne se substituera pas aux programmes de l'école et du collège, fondera les objectifs définissant ce qu'aucun élève n'est censé ignorer à la fin de la scolarité obligatoire, en vue de la réussite dans les étapes ultérieures de sa scolarité et, à terme, pour son parcours personnel et professionnel. La maîtrise de la langue française et la connaissance des principaux éléments de mathématiques en seront les premières composantes. Les élèves qui seront en difficulté pour acquérir les connaissances et compétences constitutives de ce socle pourront bénéficier, dès les débuts de l'école élémentaire et tout au long de la scolarité obligatoire, d'un programme personnalisé de réussite éducative. Cette aide intensive (trois heures hebdomadaires) sera formalisée dans un document précisant les faiblesses à combler, les difficultés à surmonter et les moyens que l'on entend mettre en oeuvre pour y parvenir (personnels, types d'actions, temps, échéance d'évaluation). Par rapport aux mesures antérieures, le programme personnalisé de réussite éducative constitue un outil plus rigoureux au service de l'élève, responsabilisant conjointement les enseignants et les parents. Pour l'élève, c'est un droit que le système éducatif lui garantit pour lui permettre d'atteindre les objectifs. Au-delà de la période de scolarisation, il existe, pour les jeunes et les adultes de tous âges, des réponses variées à leurs difficultés de maîtrise de la lecture ; sous l'égide de l'agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI), des plans régionaux en cours d'élaboration coordonnent les initiatives prises en ce sens par les services publics, les collectivités territoriales, les entreprises et les associations. Les données les plus récentes font état de 3,4 % d'élèves en très grande difficulté à la fin de l'école primaire et 2,2 % en fin de collège ; ces élèves ne maîtrisent aucune des compétences attendues à ces niveaux de la scolarité. Aux mêmes niveaux, ce sont 11,6 % des écoliers et 12,8 % des collégiens qui ont des difficultés et ne maîtrisent que partiellement les mêmes compétences (source : « L'Etat de l'école », n° 14, édition 2004, direction de l'évaluation et de la prospective). La loi d'orientation et de programme sur l'avenir de l'école, promulguée le 23 avril dernier, prévoit plusieurs mesures en vue de prendre en compte les difficultés des élèves et d'y apporter des réponses adaptées. Ainsi, la scolarité obligatoire doit garantir à chacun les moyens de parvenir à la maîtrise d'un socle commun de connaissances et de compétences indispensables. Le contenu de ce socle commun, qui ne se substituera pas aux programmes de l'école et du collège, fondera les objectifs définissant ce qu'aucun élève n'est censé ignorer à la fin de la scolarité obligatoire, en vue de la réussite dans les étapes ultérieures de sa scolarité et, à terme, pour son parcours personnel et professionnel. La maîtrise de la langue française et la connaissance des principaux éléments de mathématiques en seront les premières composantes. Les élèves qui seront en difficulté pour acquérir les connaissances et compétences constitutives de ce socle pourront bénéficier, dès les débuts de l'école élémentaire et tout au long de la scolarité obligatoire, d'un programme personnalisé de réussite éducative. Cette aide intensive (trois heures hebdomadaires) sera formalisée dans un document précisant les faiblesses à combler, les difficultés à surmonter et les moyens que l'on entend mettre en oeuvre pour y parvenir (personnels, types d'actions, temps, échéance d'évaluation). Par rapport aux mesures antérieures, le programme personnalisé de réussite éducative constitue un outil plus rigoureux au service de l'élève, responsabilisant conjointement les enseignants et les parents. Pour l'élève, c'est un droit que le système éducatif lui garantit pour lui permettre d'atteindre les objectifs. Au-delà de la période de scolarisation, il existe, pour les jeunes et les adultes de tous âges, des réponses variées à leurs difficultés de maîtrise de la lecture ; sous l'égide de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI), des plans régionaux en cours d'élaboration coordonnent les initiatives prises en ce sens par les services publics, les collectivités territoriales, les entreprises et les associations.

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